Le vice-Premier ministre et ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a réaffirmé "le soutien de son pays aux positions du Liban", affirmant que l’Italie "continuera à œuvrer pour instaurer le calme au Liban-Sud", où des échanges de tirs d’artillerie entre le Hezbollah et Israël se poursuivent depuis le 8 octobre, date à laquelle le parti pro-iranien a ouvert ce front pour soutenir le Hamas dans sa guerre à Gaza.

Arrivé mercredi dans l’après-midi à Beyrouth, dans le cadre d’une tournée régionale, M. Tajani, qui a été reçu par le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a assuré qu’il continuera à "œuvrer en faveur de l’accalmie et de la paix".

De son côté, M. Mikati a noté que "le Liban était en faveur d’une solution pacifique" pour le conflit dans la région. "L’Italie et l’Europe ont un rôle fondamental à jouer pour pousser dans cette direction", a-t-il ajouté. Et d’affirmer que "le Liban est pour l’application des résolutions internationales, notamment la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, comme pour la poursuite de la coopération entre l’armée et la Finul".

Accompagné notamment de l’ambassadrice d’Italie, Nicoletta Bombardiere, M. Tajani a également été reçu par le ministre sortant de la Défense, Maurice Slim.

M. Tajani a expliqué que "l’objectif de sa tournée est d’œuvrer en faveur d’une désescalade dans la région". Elle vise aussi à "préparer le terrain à une solution diplomatique qui s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Union européenne en vue d’une stabilité dans la région qui reposera sur la solution à deux États".

Les discussions ont également porté sur les relations bilatérales, notamment sur le plan militaire.