Pour la seizième commémoration de l’assassinat de Wissam Eid, capitaine des Forces de sécurité intérieure (FSI), plusieurs personnalités politiques ont rendu hommage, jeudi, au "martyr de la justice".
L’ancien Premier ministre, Saad Hariri, a ainsi salué la mémoire de Wissam Eid, ainsi que de son assistant, l’adjudant Oussama Merheb, tué avec lui. "Seize ans après (…), nous n’oublierons pas", a-t-il écrit sur la plate-forme X.
De son côté, le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a écrit sur son compte X, "parce qu’il a trouvé la preuve". M. Geagea fait ainsi allusion aux motifs de l’assassinat de Wissam Eid. Ce dernier avait, en réalité, joué un rôle crucial dans l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, le 14 février 2005, déchiffrant des données téléphoniques en lien avec le crime. Il a été tué, avec son assistant, l’adjudant Oussama Merheb, dans un attentat à la voiture piégée, à Hazmieh.
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Quant à Achraf Rifi, député de Tripoli, il a salué la mémoire d’un homme qui "s’est sacrifié pour la vérité et la justice".
Même son de cloche chez le député Michel Moawad, leader du Mouvement de l’indépendance, qui a rendu hommage à "tous les martyrs, qui se sont sacrifiés pour la vérité et la justice". "La justice finira par être rendue", peut-on lire sur son compte X.
C’est ce qu’a également affirmé le député Fouad Makhzoumi qui a, sur son compte X, souligné que Wissam Eid et Oussama Merheb "se sont sacrifiés pour défendre la sécurité et la stabilité du Liban".
Le député Adib Abdel Massih a, lui aussi, salué la mémoire du "martyr de la vérité et de la justice".
