Les rebondissements vont bon train, mardi matin. Le Hezbollah a démenti avoir "coupé net" l’implication du président du Parlement, Nabih Berry et du Premier ministre sortant, Najib Mikati, qui négocieraient actuellement de manière indirecte et "en son nom" de la frontière terrestre libano-israélienne avec la communauté internationale.
En effet, cette information avait été rapportée, un peu plus tôt par le quotidien Nidaa al-Watan, qui avait indiqué que le Hezbollah aurait décidé "d’enlever des mains", voir "de couper net" l’implication du président du Parlement, Nabih Berry et du Premier ministre sortant, Najib Mikati, concernant "les négociations indirectes sur la question des frontières entre le Liban et Israël".
Le Hezbollah n’a pas tardé à démentir cette info en la qualifiant "d’intox calomnieuse et offensante". Dans une déclaration publiée par son service de presse, le parti s’est par ailleurs voulu rassurant en affirmant que "ce qu’on appelle le dossier des négociations indirectes sur la frontière terrestre est exclusivement entre les mains de l’État libanais". Il a ainsi voulu mettre un terme à "la forme et au contenu de la nouvelle susmentionnée estimant qu’elle est totalement fausse et mensongère".
Concernant les coulisses de cette info, le quotidien Nidaa al-Watan indique qu’il s’agit de "sources diplomatiques qui ont transmis que les États-Unis ont été informés par des canaux de communication avec Beyrouth que le Hezbollah a pris une nouvelle décision concernant les négociations indirectes entre le Liban et Israël au sujet de la frontière terrestre entre les deux pays", estimant ce développement "sans précédent".
Cette nouvelle "éventuelle décision" de l’axe obscurantiste a, en tout cas, coïncidé avec une déclaration faite hier (lundi) par le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, au cours d’un entretien accordé à la chaîne Sky News Arabia, dans lequel il appelle à l’initiation de "négociations indirectes avec Israël pour résoudre les points de désaccord", en vue d’entamer une délimitation de la frontière israélo-libanaise.
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