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Une réunion des chefs militaires européens est prévue à Rome le 1ᵉʳ mars. Le commandant-en-chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, a été convié à s’y joindre. Cette rencontre a pour objectif d’évaluer le statut et les besoins des forces armées libanaises, afin qu’elles soient prêtes à mettre en œuvre la résolution 1701 lorsqu’il le faudra.
Cette réunion remplace celle prévue par Paris, qui avait le même objectif et devait coïncider avec la visite de l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, en France, le 27 février. Le président français, Emmanuel Macron, a vu là l’occasion d’inviter plusieurs pays, notamment les États-Unis, principal soutien de l’armée libanaise, à une réunion globale. Les besoins de l’armée libanaise y seront soigneusement évalués et des mesures seront élaborées visant à les satisfaire.
Selon des sources françaises, ce report n’est pas dû à des raisons politiques ou à un changement de position des pays concernés à l’égard de l’armée du pays du Cèdre. Il serait plutôt dû à des raisons logistiques de la part du Qatar. En outre, les pays qui ont plaidé en faveur de la prolongation du mandat du commandant de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, maintiennent leur engagement à soutenir l’armée.
Selon ces mêmes sources, les pays du Quintette (France, États-Unis, Arabie saoudite, Qatar et Égypte), ainsi que le Royaume-Uni et d’autres pays de l’Union européenne ont présenté de nombreuses idées pour aider l’armée libanaise: fourniture d’armement, d’équipement et soutien financier. En retour, l’armée devrait avoir pour seule responsabilité de mettre en œuvre la résolution 1701, avec l’aide des forces de la Finul.
Par ailleurs, ces pays exerceront les pressions nécessaires sur Israël pour qu’il cesse ses violations terrestres, maritimes et aériennes. Il convient de noter qu’il est proposé que le Liban et Israël s’acquittent simultanément de leurs obligations, ce qui permettrait de trouver une solution rapide à tout différend frontalier subsistant dans un délai donné.
