Les Forces libanais (FL) ont vivement dénoncé la position adoptée par le chef du Législatif, Nabih Berry, au sujet de l’initiative de la Modération nationale visant à faciliter l’élection du président de la République. Ce dernier avait affirmé qu’il revient au président du Parlement de convoquer et de présider toute séance de dialogue qui aurait lieu à l’hémicycle et que toutes les échéances constitutionnelles, dont l’élection d’un chef de l’État, la désignation du Premier ministre et la formation du gouvernement, passent par lui.

"Cela est contraire à la Constitution et contredit le pacte de coexistence, ce que nul ne saurait accepter", ont souligné les FL dans un communiqué.

"M. Berry semble vouloir insinuer que les blocs parlementaires n’ont pas la liberté de se réunir ou d’entreprendre des concertations entre eux, ce qui est totalement erroné, ont-ils poursuivi. La mission de M. Berry et du secrétariat général du Parlement se limite à convoquer la Chambre et à gérer l’action du Parlement. Cette mission n’englobe nullement des rencontres entre les blocs parlementaires ou la tenue de concertations informelles."

S’adressant à M. Berry, les FL lui ont rappelé qu’"il se préoccupe de nombreux problèmes alors qu’il est de son devoir de convoquer à une séance pour l’élection d’un président".