Le calme précaire qui régnait mardi sur le front sud a été entrecoupé, en fin d’après-midi par une frappe de drone israélienne sur le village frontalier de Yarin où une femme a été blessée et de bombardements israéliens sur la région de Khiam, en journée.
En soirée, l’armée israélienne a bombardé Chihine et annoncé avoir visé "une cellule terroriste" qui avait lancé des roquettes vers la Galilée occidentale. Elle a également déclaré avoir effectué des raids sur Rmeich et Maisat.
Des avions de reconnaissance israéliens survolaient à basse altitude les régions de Zahrani.
En réponse à la frappe contre Yarin, le Hezbollah a annoncé en soirée avoir lancé des roquettes Katioucha sur les colonies de Gesher Haziv. Une salve de roquettes a également été lancée sur la colonie de Nahariya, dont certains ont été interceptés, selon des médias israéliens. Une position militaire près de la colonie de Margaliot a également été prise pour cible. Les sirènes d’alarme ont, par ailleurs, retenti en Galilée occidentale.
Plus tôt dans la journée, le Hezbollah a annoncé avoir pris pour cible la position de Sammaka dans les collines de Kfarchouba, celle de Malkiya, ainsi que la base militaire de Hounin. La formation pro-iranienne a également annoncé la mort d’un de ses combattants, Hassan Rida Youssef.
Despite increased tensions, our dedicated peacekeepers persist on the ground. We continue to carry out our activities, including patrols, and our essential work with the parties to de-escalate and reduce tension in the area. pic.twitter.com/MzVXksfodz
— UNIFIL (@UNIFIL_) April 2, 2024
Dans ce contexte d’hostilités entre le Hezbollah et l’armée israélienne, la Finul "poursuit normalement ses activités", a assuré à Ici Beyrouth Andrea Tenenti, porte-parole de la Finul. Et ce, malgré la frappe, samedi, sur un véhicule de la Finul à la périphérie de Rmeich qui a fait trois blessés parmi les observateurs de la paix de l’Onust et un quatrième, un traducteur libanais.
M. Tenenti a souligné que des patrouilles continuent d’être effectuées régulièrement par les Casques bleus et les observateurs de la trêve de l’Onust.
Il dément ainsi certaines informations relayées mardi matin selon lesquelles le travail de la Finul "avait été interrompu en raison de la frappe et que les soldats de la paix ne sortaient plus des casernes".
