Les échanges de tirs d’artillerie entre le Hezbollah et l’État hébreu ont repris, avec grande intensité, mercredi matin. L’armée israélienne a ainsi annoncé avoir lancé près de 60 bombes au phosphore, 40 obus dont 20 de gros calibre sur Aïta el-Chaab et cinq bombes au phosphore sur Ramya.

Plusieurs obus sont par ailleurs tombés sur les périphéries de Naqoura, Jabal el-Labbouné, Alma el-Chaab et Dhaïra, ainsi que les vallées aux alentours de Chihine et de Teir Harfa.

Simultanément, des avions de reconnaissance israéliens ont survolé les cazas de Tyr et de Bint Jbeil.

Par ailleurs, les sirènes d’alarme ont retenti, mercredi matin, dans plusieurs régions en Haute Galilée.

De son côté, le Hezbollah a revendiqué une attaque aux missiles contre la position d’Al-Raheb, ainsi qu’un rassemblement de soldats israéliens qui se trouvaient à proximité de cette zone. La formation pro-iranienne a également annoncé avoir pris pour cible une position militaire près de la caserne de Branit.

Par ailleurs, quatre jours après l’explosion survenue, samedi dernier, à la périphérie de Rmeich, et qui a fait quatre blessés parmi les membres de l’Onust (mission non armée chargée de la surveillance de la trêve en Palestine), Israël a nié toute implication dans cet incident. Mercredi matin, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a ainsi tenu pour responsable le Hezbollah. Dans un message publié sur la plateforme X, il a annoncé que "selon les informations dont dispose l’armée israélienne", l’explosion était due à "une bombe que le Hezbollah avait plantée" dans cette zone.

Durant la nuit de mardi à mercredi, des avions de reconnaissance israéliens ont survolé les villages des secteurs ouest et central, alors que des fusées éclairantes ont été lancées sur les villages frontaliers adjacents à la Ligne bleue.