Cinq personnes ont été arrêtées mercredi à Majdal Anjar, et à Souayri, dans la Békaa, lors des perquisitions qui ont été menées dans ces deux villages, après les tirs de mercredi matin contre l’ambassade américaine, à Awkar, a annoncé l’armée libanaise.

Il s’agit d’un Libanais et de quatre Syriens, dont  Qatada Farraj, le frère du tireur, Qays Farraj, qui essayait de s’enfuir, ainsi qu’un cheikh syrien établi à Majdal Anjar. Des engins explosifs et des matières qui entrent dans la fabrication de bombes ont été trouvés au domicile de Qatada Farraj, qui aurait reçu un enseignement religieux auprès du cheikh.

Toujours selon la même chaîne, tous seraient tous affiliés au groupe jihadiste État islamique (Daech).

Plus tôt dans la journée, l’armée a annoncé que le tireur, Qayss Farraj, est inscrit auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Rappelons que l’ambassade américaine a été la cible, mercredi matin, de tirs provenant d’une voiture qui passait à proximité.

Dans un communiqué, l’armée a rapporté que les soldats déployés dans la zone ont répondu aux sources de tirs, blessant le tireur, qui a été arrêté et hospitalisé.

Il aurait déclaré avoir agi "en soutien à la population de Gaza", d’après une source judiciaire citée par l’Agence France Presse (AFP).

Selon l’Agence nationale de l’information, le frère du tireur arrêté par le service de sécurité de l’État, en coordination avec la direction des renseignements, a été déféré devant les autorités judiciaires compétentes, sur base des instructions du procureur général près la cour d’appel de la Békaa, le juge Mounif Barakat.

D’après la correspondante d’Ici Beyrouth, l’armée libanaise avait effectué, à la suite de l’attaque, des perquisitions à Majdel Anjar et Souayra dans la Békaa.

À son tour, l’ambassade a annoncé sa fermeture au public pour le reste de la journée de mercredi, dans une alerte de sécurité publiée en début d’après-midi. Elle prévoit d’ouvrir "comme d’habitude", jeudi, selon le communiqué.

Dans ce cadre, il a été recommandé aux citoyens américains résidant au Liban de suivre les alertes sur Travel.State.Gov et de suivre de près l’actualité pour connaître les derniers développements susceptibles d’avoir une incidence sur la sécurité intérieure.

Comme indiqué dans le guide des voyageurs au Liban (Travel.State.Gov), les citoyens américains devraient éviter de se rendre dans la zone frontalière entre le Liban et Israël, et celle entre le Liban et la Syrie, ainsi que dans les camps de réfugiés. Il est également conseillé "d’éviter les manifestations et de faire preuve de prudence si l’on se trouve à proximité de grands rassemblements ou de protestations", peut-on lire sur le site de l’ambassade.

Plus tôt dans la matinée, l’ambassade américaine a affirmé que "des tirs d’armes légères ont été signalés à proximité de l’entrée de l’ambassade américaine, à 8h34". "Grâce à la réaction rapide de l’armée libanaise, des Forces de sécurité intérieure et de l’équipe de sécurité de l’ambassade, nos installations et notre équipe sont en sécurité", peut-on lire dans un communiqué publié sur X.

"Des enquêtes sont en cours et nous sommes en contact étroit avec les forces de l’ordre du pays hôte", selon le texte.

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