Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, a relevé que "la situation sécuritaire au Liban est précaire et incontrôlable en raison de la prolifération des armes illégales par le Hezbollah et ses alliés, qui ont instauré une loi de la jungle".

Il a également souligné que "toute personne s’opposant à la politique du Hezbollah est menacée au Liban". "Je ne serais pas surpris d’apprendre que l’incident à l’ambassade américaine est un message’. Nous vivons sous cette menace depuis des années. Quiconque dit non au Hezbollah est menacé de mort ou accusé de trahison", a-t-il insisté, en rappelant que l’opposition "appelle quotidiennement la communauté internationale à comprendre que le Liban est pris en otage par le Hezbollah au nom de l’Iran".

M. Gemayel a en outre trouvé surprenant "le réveil du groupe État islamique et son attaque contre l’ambassade". Selon lui, le Hezbollah "utilise les fondamentalistes pour atteindre ses objectifs". "Il ne faut pas oublier que c’est le Hezb qui a évacué les fondamentalistes de l’EI de la Békaa (en septembre 2017), alors que l’armée libanaise les assiégeait après de violents combats",  a-t-il fait valoir.

"Il est important de rappeler que c’est le Hezbollah qui contrôle les frontières entre le Liban et la Syrie et qui permet l’entrée d’armes et de missiles" dans le pays, a-t-il conclu.