Le patriarche maronite, Béchara Raï, a souligné qu’il était "inacceptable de manipuler le sort du Liban en n’élisant pas un président de la République, car cela viole le Pacte national et porte atteinte à la coexistence".

Dans son homélie dominicale, Mgr Raï a rappelé que "la Constitution stipule, dans son introduction, qu’aucune légitimité n’est accordée à un pouvoir qui contredit la coexistence". Et d’ajouter: "Notre peuple prie pour le salut du Liban et l’élection d’un chef d’État qui soit le seul garant de la Constitution et de l’unité nationale. Il est également le seul capable de restituer au Parlement son autorité législative et au gouvernement démissionnaire son autorité exécutive dans l’administration et les nominations, entre autres."

Le prélat maronite a dans ce sens repris le mot du pape Jean-Paul II en soulignant, comme le relève l’exhortation apostolique, que "le Liban a un rôle plus grand que lui à jouer. Le Liban est plus qu’un pays. C’est un message de liberté et un modèle de pluralisme pour l’Orient comme pour l’Occident". Il poursuit: "L’absence du Liban est sans aucun doute l’un des plus grands problèmes qui pèsent sur la conscience du monde." Mgr Raï a enfin "espéré que les responsables politiques libanais comprennent tout cela et placent la question du Liban au-dessus de toutes considérations".

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