Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a exclu de se joindre à l’initiative proposée par le président français Emmanuel Macron, dans le cadre de laquelle la France, les États-Unis et Israël formeraient un groupe de contacts chargé d’atténuer les tensions à la frontière libano-israélienne.

"Alors que nous menons une guerre juste, défendant notre peuple, la France a adopté des politiques hostiles envers Israël", a déclaré M. Galant sur X, vendredi. Il a ainsi assuré qu’"Israël ne fera pas partie du cadre tripartite proposé par la France".

Lors du sommet du G7, M. Macron avait annoncé que la France, les États-Unis et Israël travailleraient dans un cadre "trilatéral" sur une feuille de route française visant à contenir les tensions à la frontière entre l’État hébreu et le Liban. M. Macron a déclaré aux journalistes, à l’issue d’une première journée de réunions dans le sud de l’Italie: "Nous avons tous exprimé notre inquiétude sur la situation à la frontière avec le Liban, en particulier avec les États-Unis".

"Nous avons adopté un principe trilatéral (réunissant) Israël, les États-Unis et la France pour avancer vers la feuille de route que nous avons proposée. Nous ferons de même avec les autorités libanaises", a souligné M. Macron.

Le mécanisme vise à coordonner les initiatives prises par Paris et Washington. Le plan prévoit la cessation des violences des deux côtés et le retrait de la force Radwan du Hezbollah ainsi que d’autres groupes armés afiliés à la formation pro-iranienne à une distance de 10 kilomètres de la frontière avec Israël, ont indiqué des responsables.

Il stipule également que la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) bénéficie d’une totale liberté de mouvement dans la région, tout en renforçant le rôle et les effectifs de l’armée libanaise.

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