Les députés libanais de l’opposition ont soumis «deux propositions» pour briser l’impasse présidentielle, qui perdure depuis le 31 octobre 2022, et présenté leur feuille de route, lors d’une conférence de presse qui s'est tenue mardi, au Parlement.
Première proposition
Dans leur première proposition, les élus ont appelé «les députés à se réunir au Parlement et à se concerter sans invitation officielle, sans institutionnalisation ni cadre spécifique, afin de respecter les règles relatives à l'élection du président de la République telles que stipulées dans la Constitution libanaise».
Ils ont toutefois émis un délai pour ces consultations qui «ne devrait pas dépasser les 48 heures». «Après quoi les députés, indépendamment des résultats de leurs pourparlers, se rendront à une session électorale «ouverte», par sessions successives, jusqu'à l'élection du président de la République, comme le stipule aussi la Constitution, sans clore le procès-verbal de la session», ont-ils aussi défendu.
Deuxième proposition
La seconde proposition exhorte le chef du Parlement, Nabih Berry, à «convoquer les parlementaires à une session parlementaire «ouverte» pour élire un président, qu'il présidera conformément aux pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution».
«Si cette première session n’aboutit pas à l’élection d’un président, nous demandons que les sessions restent «ouvertes» dans un délai de 48 heures, afin que les députés et les blocs parlementaires puissent se concerter en dehors du Parlement».
«À la fin de ce délai, les parlementaires devront revenir sur les bancs de l’hémicycle pour voter, en sessions consécutives, à raison de quatre par jour, sans interruption et sans clore le procès-verbal de la session, jusqu'à l'élection d'un président de la République», ont-ils poursuivi. Ils ont toutefois émis comme condition préalable que «tous les partis en présence s'engagent à assister aux sessions parlementaires et à assurer le quorum requis».
Cette feuille de route «pratique» a notamment pour objectif «de sortir le Liban de l'impasse politique qui le terrasse en raison de la perturbation continue des institutions de l'État», et ainsi de les «réactiver».
Un président qui priorisera les intérêts du pays
Leur action survient maintenant en raison «des dangers croissants qui menacent le Liban avec l'obstruction systématique au droit constitutionnel d’élire un président de la République», ont-ils aussi déclaré à l’issue de leur conférence de presse.
Ils ont également appelé à ce que le Président soit élu «conformément aux mécanismes constitutionnels, c’est-à-dire en respectant la Constitution libanaise et le consensus national atteint lors de la signature des accords de Taëf (accord de paix conclu en 1989), en prenant en compte le principe de la séparation des pouvoirs».
Selon les députés opposants, le président élu «devra être capable de représenter le Liban et de faire passer les intérêts du pays en priorité, que ce soit durant les forums ou les négociations internationales». Il devra aussi «protéger la Constitution et la souveraineté nationale et œuvrer à la mise en œuvre des résolutions internationales». Le futur président devra surtout «respecter la volonté de la majorité du peuple libanais, et non pas imposer la sienne par la force».
Ils ont aussi souligné que «la responsabilité constitutionnelle et le devoir du Parlement, en tant que représentant du peuple libanais, consiste à élire le président de la République du Liban.
Première proposition
Dans leur première proposition, les élus ont appelé «les députés à se réunir au Parlement et à se concerter sans invitation officielle, sans institutionnalisation ni cadre spécifique, afin de respecter les règles relatives à l'élection du président de la République telles que stipulées dans la Constitution libanaise».
Ils ont toutefois émis un délai pour ces consultations qui «ne devrait pas dépasser les 48 heures». «Après quoi les députés, indépendamment des résultats de leurs pourparlers, se rendront à une session électorale «ouverte», par sessions successives, jusqu'à l'élection du président de la République, comme le stipule aussi la Constitution, sans clore le procès-verbal de la session», ont-ils aussi défendu.
Deuxième proposition
La seconde proposition exhorte le chef du Parlement, Nabih Berry, à «convoquer les parlementaires à une session parlementaire «ouverte» pour élire un président, qu'il présidera conformément aux pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution».
«Si cette première session n’aboutit pas à l’élection d’un président, nous demandons que les sessions restent «ouvertes» dans un délai de 48 heures, afin que les députés et les blocs parlementaires puissent se concerter en dehors du Parlement».
«À la fin de ce délai, les parlementaires devront revenir sur les bancs de l’hémicycle pour voter, en sessions consécutives, à raison de quatre par jour, sans interruption et sans clore le procès-verbal de la session, jusqu'à l'élection d'un président de la République», ont-ils poursuivi. Ils ont toutefois émis comme condition préalable que «tous les partis en présence s'engagent à assister aux sessions parlementaires et à assurer le quorum requis».
Cette feuille de route «pratique» a notamment pour objectif «de sortir le Liban de l'impasse politique qui le terrasse en raison de la perturbation continue des institutions de l'État», et ainsi de les «réactiver».
Un président qui priorisera les intérêts du pays
Leur action survient maintenant en raison «des dangers croissants qui menacent le Liban avec l'obstruction systématique au droit constitutionnel d’élire un président de la République», ont-ils aussi déclaré à l’issue de leur conférence de presse.
Ils ont également appelé à ce que le Président soit élu «conformément aux mécanismes constitutionnels, c’est-à-dire en respectant la Constitution libanaise et le consensus national atteint lors de la signature des accords de Taëf (accord de paix conclu en 1989), en prenant en compte le principe de la séparation des pouvoirs».
Selon les députés opposants, le président élu «devra être capable de représenter le Liban et de faire passer les intérêts du pays en priorité, que ce soit durant les forums ou les négociations internationales». Il devra aussi «protéger la Constitution et la souveraineté nationale et œuvrer à la mise en œuvre des résolutions internationales». Le futur président devra surtout «respecter la volonté de la majorité du peuple libanais, et non pas imposer la sienne par la force».
Ils ont aussi souligné que «la responsabilité constitutionnelle et le devoir du Parlement, en tant que représentant du peuple libanais, consiste à élire le président de la République du Liban.
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