Les services de secours israéliens ont annoncé samedi que des tirs de roquettes depuis le Liban sur le plateau du Golan, dans le nord d’Israël, avaient fait 11 morts et 34 blessés, dont 7 enfants dans un état critique, selon Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge.

L’armée israélienne a, pour sa part, accusé le Hezbollah d’avoir tiré une roquette sur Majdal Shams dans le Golan.

Suite à l’attaque meurtrière sur Majdal Shams, le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a procédé à une évaluation avec le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi, et d’autres hauts responsables de la défense, a indiqué son bureau.

Le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, a déclaré qu’il ne fait aucun doute que le Hezbollah a franchi toutes les lignes rouges et qu’Israël est confronté à une guerre totale, selon Al-Jazeera, alors que le Premier ministre israélien Benajmin Netanyahou tenait des consultations avec son secrétaire militaire, Roman Gofman.

Le bureau de Netanyahou a affirmé dans une publication sur la plateforme X que Netanyahou tiendra plus tard une évaluation de la situation sécuritaire avec les chefs de l’institution de la défense.

Le membre de la Knesset et ex-ministre de la Défense israélien, Abigdor Lieberman, a pour sa part déclaré: "Hassan Nasrallah est responsable de l’assassinat d’enfants à Majdal Shams et il est temps qu’il en paie le prix."

En contrepartie, un responsable du Hezbollah a affirmé à Reuters: "Nous ne sommes pas responsables de la frappe sur Majdal Sham." Le Hezbollah a publié un communiqué dans lequel il nie catégoriquement "toutes les accusations et fausses allégations à ce sujet".

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