Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, a souligné jeudi que "la décision de répondre à Israël avait été prise et qu’elle se concrétiserait".
Cette déclaration du numéro deux du Hezbollah survient au moment où se tient, à Doha, une réunion parrainée par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte pour relancer les pourparlers en faveur d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération des otages aux mains du Hamas depuis le 07 octobre 2023.
Naïm Kassem a également estimé que la visite express, mercredi, à Beyrouth, de l’émissaire du président américain, Amos Hochstein, relevait du "spectacle", ajoutant que "les États-Unis veulent montrer qu’ils agissent, alors qu’ils parlent dans le vide et n’ont aucune proposition spécifique à soumettre".
La chaîne israélienne Channel 13 a déclaré qu’"Israël estime désormais que le Hezbollah est déterminé à répondre à l’assassinat d’un de ses chefs, Fouad Chokr", avant d’ajouter que "le Hezbollah (…) n’a pas encore déterminé ses cibles".
Pour rappel, ces menaces de représailles proférées par le Hezbollah et son parrain iranien font suite à l’assassinat – imputé à Israël – du chef du bureau du Hamas, Ismaël Haniyé, survenu à Téhéran, le 31 juillet, et à celui du haut responsable militaire du Hezbollah et proche conseiller de son secrétaire général, Fouad Chokr, abattu par l’armée israélienne à Haret Hreik, au cœur de la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.
