Au cours d’un iftar organisé jeudi soir à Tripoli par ses colistiers, les Forces libanaises, sur la liste "le sauvetage d’une Nation", l’ancien ministre et ancien directeur des Forces de sécurité intérieure (FSI), Achraf Rifi, a affirmé que la bataille électorale a pour objectif de "libérer le Liban de l’occupation et de la tutelle et d’édifier un État de droit, un État où les armes illégales et la corruption n’ont pas de place".

Le farouche opposant au Hezbollah a tiré à boulets rouges sur le projet pro-iranien qui veut faire du Liban "un État misérable au service du projet iranien obscurantiste", soulignant que "leur culture est au service de la mort, de l’assassinat, de l’intimidation et de l’élargissement vers l’Est", en allusion au projet de croissance chiite. Et M. Rifi d’ajouter: "Ils prônent l’alliance des minorités sous la tutelle de Wilayet-el-Faqih, qui utilisent les minorités, mais ne les protègent pas."

Achraf Rifi a estimé qu’il était "naturel" que les FL organisent un iftar dans la capitale sunnite du Nord, affirmant que "la présence des Forces libanaises à Tripoli témoigne de la fin effective de la guerre civile". "Une présence qui a été consacrée après l’assassinat du président Rafic Hariri et des martyrs de la Révolution de l’indépendance", a-t-il rappelé. "Le retour à la phase qui prévalait avant 2005 est un complot visant à torpiller cette large rencontre entre les Libanais. Nous empêcherons cette conspiration, afin que les Libanais vivent ensemble pacifiquement, comme ils le méritent. J’en appelle donc à tous ceux qui ont participé à la libération du Liban du régime syrien et à ceux qui font aujourd’hui face à la tutelle de l’Iran, qui appartiennent à toutes les régions et communautés, à s’unir."

M. Rifi a enfin appelé les sunnites "de Tripoli, du Nord, de Beyrouth, de Saïda, de l’Iqlim, de la Békaa et du Sud" à voter massivement pour "empêcher le parti iranien de percer la scène sunnite".

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