Le bureau de presse du ministre de l’Énergie, Walid Fayad, a dénoncé l’agression dont a été victime ce dernier dimanche soir, alors qu’il sortait du lieu où il passait la soirée dans le quartier de Hamra, à Beyrouth, et demandé que ceux qui l’ont attaqué soient sanctionnés.

Dans un communiqué, le bureau de presse du ministre a expliqué qu’un groupe de "saboteurs qui prétendent être des révolutionnaires" ont surveillé et poursuivi Walid Fayad, en relevant que "le Liban n’a pas connu ce genre de phénomène comportemental incontrôlé auparavant ".

Il a rappelé l’intrusion de manifestants dans les locaux du ministère il y a une dizaine de jours, "menaçant la sécurité des fonctionnaires", avant d’indiquer que M. Fayad se déplace sans escorte sécuritaire et que sa sécurité "a été menacée dimanche en tant que citoyen et non en tant que ministre". "Face aux invectives de ses détracteurs, le ministre s’était comporté de manière civilisée, en écoutant les plaintes des gens et en essayant de répondre à leurs reproches", poursuit le texte.

Affirmant que le ministre compte se porter partie civile dans cette affaire, le texte demande aux autorités libanaises de prendre les mesures qui s’imposent contre ses agresseurs "et toute autre personne impliquée" dans l’attaque. Le ministre a requis que des sanctions leur soient infligées "au nom du peuple libanais, pour que ce genre d’incident ne se reproduise plus", estimant qu’une arrestation ne suffit pas, précise encore le communiqué.

Tard dans la soirée du dimanche, les agents de l’ordre auraient arrêté l’activiste Elie Haykal, soupçonné d’avoir bousculé le ministre.