L’Union des comités de parents d’élèves des écoles catholiques du Keserwan-Ftouh et de Jbeil ont exprimé leur opposition à une dollarisation d’une partie des écolages, après avoir mis l’accent sur la gravité de la situation économique et financière qui les affecte autant que les écoles privées.

Dans un communiqué, ils ont indiqué qu’une conversion d’une partie des frais de scolarité en devises contrevient à la loi  96/515 et qu’il est "inacceptable, pour quelque raison que ce soit, de faire porter aux parents le poids de la crise financière et de les laisser se débattre pour trouver les solutions financières appropriées", ajoutant que "ce rôle incombe à l’État et à ses institutions". Les parents ont préconisé une solution immédiate à ce problème et ont suggéré la mise en place d’une carte scolaire. Dans ce contexte, ils ont appelé le Parlement, les ministres et les comités concernés à soumettre des projets et des propositions de loi "pour une application immédiate de cette carte".

Le comité des parents a aussi demandé aux écoles privées d’accepter les paiements des frais de scolarités en chèque, virements bancaires ou cartes bancaires, et de ne prélever aucune somme supplémentaire. Cette mesure, ont-ils expliqué, "faciliterait la tâche des parents, compte tenu des restrictions imposées par les banques sur les retraits bancaires, et leur permettrait de payer leurs cotisations".