Le Vatican a officiellement fait part aux autorités libanaises lundi du report de la visite du pape François, prévue les 12 et 13 juin prochain.

C’est le ministre du Tourisme Walid Nassar, qui préside la commission chargée de préparer cette visite, qui l’a annoncé en fin d’après-midi, confirmant ainsi les informations obtenues dimanche soir par Ici Beyrouth. " Le Liban a reçu une lettre du Vatican l’informant officiellement de la décision de reporter la visite du pape prévue au Liban ", a déclaré M. Nassar dans un communiqué, en évoquant des " raisons de santé ".

Jusqu’à lundi après-midi, aucune source officielle libanaise ou vaticane n’avait voulu confirmer ou infirmer cette information. De sources proches du Saint-Siège, on s’était contenté d’indiquer à Ici Beyrouth, que tout serait précisé dans un communiqué, sans donner de dates toutefois. Walid Nassar avait pour sa part indiqué à l’agence Al-Markaziya que le communiqué devrait être publié " dans les deux prochains jours ". Il devait aussi exclure une annulation de la visite, évoquant la possibilité d’" un report pour des raisons de santé ".

Le souverain pontife, qui souffre de fortes douleurs au genou, était apparu jeudi sur un fauteuil roulant pour la première fois en public. Il était arrivé à une audience dans la salle Paul VI sur une chaise roulante poussée par l’un des membres de son service rapproché, avait indiqué l’AFP.

Selon les informations qui avaient été obtenues par Ici Beyrouth, des contacts étaient en cours entre le Liban et le Vatican à ce sujet.

Le souverain pontife avait annoncé mardi dernier devoir subir des infiltrations pour soigner son genou droit douloureux en raison d’un ligament endommagé, qui l’a récemment obligé à annuler des rencontres prévues à son agenda. " Cela fait un moment que je suis dans cet état, je n’arrive plus à marcher ", a-t-il confié dans une interview au quotidien italien Il Corriere della Sera publiée mardi. Le souverain pontife souffre aussi de douleurs à la hanche.

Les infiltrations consistent en des injections d’anti-inflammatoires à base de corticoïdes mais aucune intervention chirurgicale n’est prévue pour l’instant, ont indiqué à l’AFP des sources vaticanes.