Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a souligné "qu’il faut œuvrer pour empêcher le Liban de sombrer dans le chaos", ajoutant que "la crise syrienne doit se terminer et la voie politique est le seul moyen d’y parvenir".

Dans une intervention lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, M. Safadi a estimé que "le Liban est au bord de l’effondrement, et si cela se produit, nous en paierons tous le prix au niveau sécuritaire", ajoutant: "Le Liban ne doit pas s’effondrer et il revient aux Libanais de résoudre les problèmes."

De son côté, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a estimé que " les Libanais doivent mener des réformes pour rétablir le pouvoir de l’État", soulignant que "le changement et la question du Hezbollah sont entre les mains des Libanais".

S’exprimant également à Davos, Ben Farhan a indiqué que les élections législatives libanaises "pourraient être une étape positive, mais il est trop tôt pour le dire", ajoutant: "Nous souhaitons le retour du processus politique au Liban et toutes les parties doivent œuvrer dans ce but, et si les Libanais mènent les réformes, nous verrons ce que nous pouvons faire."

Au niveau régional, le ministre saoudien a déclaré que "l’Iran doit instaurer la confiance en vue d’une coopération future", notant que "certains progrès ont été réalisés dans les pourparlers avec l’Iran, mais pas suffisamment".

Il a souligné la nécessité de faire avancer le processus de paix palestino-israélien, ajoutant que les pays du Conseil de coopération du Golfe recherchent la stabilité et la paix au Moyen-Orient et la sécurité énergétique.