Le député Georges Okais (Forces libanaises) a réclamé l’ouverture d’une enquête transparente sur les causes de la dispute qui a éclaté mercredi à la faculté de droit et des sciences politiques de l’Université libanaise (UL), branche de Jal el-Dib, entre l’armée libanaise et des étudiants des FL et du Courant patriotique libre (CPL). La dispute avait éclaté à propos du retrait de portraits de Bachir Gemayel, ancien président de la République assassiné le 14 septembre 1982, et de Samir Geagea.

Dans un entretien à une radio locale, M. Okais a déclaré que "l’incident en lui-même n’est pas surprenant". "Ce qui l’est, c’est la répression et l’arrestation de certains étudiants, d’où la nécessité d’une enquête", selon lui.

Sur un autre plan, le député FL a estimé que "trois volontés s’expriment aujourd’hui au Liban: celle du Hezbollah qui veut protéger ses armes, celle du Courant patriotique libre (CPL) qui souhaite consolider son autorité et enfin celle du peuple qui s’acharne à survivre". "Nous sommes avec cette dernière volonté et nous travaillons pour aider le peuple à atteindre son objectif", a-t-il assuré.

Il a aussi souhaité que "l’image reflétée par la première session parlementaire ne soit pas le modus operandi de la Chambre", en référence au chaos et à la dispersion de voix qui ont marqué la session.

Le député a aussi déploré "l’enlisement dans les divisions politiques", et espéré que "les concertations avec les parlementaires dits du changement aboutiront à la désignation d’un Premier ministre qui sera à la hauteur des attentes du peuple libanais".