Le Courant Patriotique Libre (CPL) a appelé le gouvernement, à l’issue de la réunion hebdomadaire de son bureau politique à se "libérer des considérations qui l’empêchent de se réunir et d’assumer ses responsabilités", ou à défaut que le Parlement tienne une session plénière pour réclamer des comptes au gouvernement. Le CPL a souligné que la paralysie du conseil des ministres constitue une injustice envers les Libanais. Le gouvernement ne s’est plus réuni depuis le 12 octobre dernier en raison du chantage exercé par le Hezbollah qui menace de faire chuter le gouvernement si ce dernier ne prend pas de mesures à l’encontre du juge Tarek Bitar, responsable de l’investigation sur l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020. Le CPL estime également que le lieu le plus approprié pour traiter tout problème concernant l’enquête judiciaire sur l’explosion du port est la Chambre et les instances judiciaires concernées.

Le bureau politique a également réitéré ses accusations contre le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, dénonçant ses politiques monétaires pratiquées ces trente dernières années. Il a accusé M. Salamé d’entraver l’audit juricomptable de la Banque du Liban, audit mené par la compagnie Alvarez & Marsal.

Enfin, concernant les élections législatives de 2022, le CPL a demandé au ministère de l’intérieur d’achever les préparatifs en vue de la tenue des élections législatives "à la date naturelle de mai prochain", notamment pour ce qui a trait à la création de méga-centres de vote au Liban "à l’instar de la centaine de centres qui seront mis en place à l’étranger". Le parti demande enfin que soit vérifiée l’opération d’’enregistrement des Libanais résidant à l’étranger qui souhaitent voter à partir de leur lieu de résidence.

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