Le ministère de la Santé a déclaré mardi que d’éventuels cas de variole du singe lui sont déclarés régulièrement. Dans un communiqué, il a assuré qu’il suit "ces cas de près et que des échantillons sont envoyés à un laboratoire de référence en France". "De même, tous les cas contacts sont suivis de près", a-t-il insisté.

Le ministère a rappelé que "la variole du singe se transmet par contact direct avec un animal contaminé (rongeurs, singes) dans les pays endémiques comme le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Cameroun, et l’Afrique centrale". "Le virus se transmet aussi d’un homme à un autre par les gouttelettes respiratoires, contact cutané, voie sexuelle ou contact avec des objets contaminés", poursuit le ministère.

La période d’incubation du virus est de 5 à 21 jours. La maladie se manifeste par une fièvre, un mal de tête, des ganglions, des douleurs musculaires, une fatigue, ainsi que par une éruption cutanée.

Le ministère explique qu’une personne présentant les symptômes d’une variole du singe "doit rester isolée à domicile ou à l’hôpital, en cas de complications (une pneumonie)". Quant aux cas contacts, "ils doivent être identifiés et suivis de près, sans besoin de mise en quarantaine ou en isolement". "Au cas où des symptômes apparaitraient, ils doivent être isolés", insiste le ministère.

Pour plus d’informations, appeler le 1787, numéro vert du ministère.