Le bloc parlementaire du mouvement Amal, "le développement et la résistance", n’a toujours pas dévoilé le nom de la personnalité qu’il désignera pour le poste de Premier ministre, faisant ainsi durer le suspense jusqu’à jeudi après-midi, date à laquelle le bloc devra se rendre au palais de Baabda pour les consultations parlementaires contraignantes.

"Le bloc affirme son attachement et son respect de la Constitution pour ce qui est du processus de formation du gouvernement", selon le communiqué publié à l’issue de la réunion du bloc à Aïn el-Tiné, sous la présidence du président de la Chambre Nabih Berry, auquel a donné lecture le député Kassem Hachem. "Il n’annoncera donc pas le nom de son candidat au gouvernement qu’après avoir rencontré le président de la République", a-t-il poursuivi.

D’après le communiqué, le bloc parlementaire a exprimé le souhait que "les consultations mèneraient à un gouvernement national inclusif capable de relever les défis qui pèsent sur les Libanais". En d’autres termes, le mouvement Amal fait ainsi le même choix que le Hezbollah qui souhaite imposer un cabinet d’union nationale qui lui serait soumis. Toujours selon le communiqué, le groupe parlementaire souhaite que le gouvernement soit formé rapidement. Il a, par ailleurs, réitéré son appel au cabinet chargé d’expédition des affaires courantes à "exercer ses fonctions".