Les épreuves du brevet national ont commencé samedi matin et se termineront lundi. Elles sont réparties sur deux journées au lieu de quatre, un allègement circonstanciel des matières examinées ayant été décidé en raison de la crise économique et des conditions dans lesquelles les élèves ont poursuivi leurs études. Ils présenteront un examen pour cinq des neuf matières du cursus.

Dans l’ensemble, tout a paru se dérouler normalement samedi, sous l’encadrement de l’armée et des Forces de sécurité intérieure. Peu d’absences ont été enregistrées, quelque 60.933 candidats s’étant présentés aux examens, selon le directeur général de l’Education, Imad Al-Ashqar, qui s’exprimait en marge d’une tournée d’inspection de centres d’examens officiels. Il a lancé en outre un appel aux propriétaires des générateurs d’électricité privés pour qu’ils alimentent ces centres, surtout au vu du mauvais temps et d’un éclairage naturel non accommodant.

Les jeunes adolescents atteints de cancer ont passé l’examen au centre hospitalier Saint Jude; ceux à besoins éducatifs spéciaux ont été accueillis dans un centre spécialisé.

Le ministère de l’Éducation, s’appuyant sur le décret n° 9189 publié le 18 mai 2022, a recruté un peu moins de mille enseignants du secteur privé pour participer à la surveillance des examens en prévision d’un éventuel manque en effectifs à cause de la grève des fonctionnaires. Mais les associations éducatives officielles ont décidé de ne pas boycotter les examens, ni les corrections. Quelque 12.000 professeurs au total sont mobilisés pour surveiller les épreuves du brevet et du bac.

43.000 candidats en classe de terminale passeront à leur tour les examens du 29 juin au 2 juillet.