La France a une nouvelle fois réitéré vendredi son attachement à l’organisation de l’élection présidentielle libanaise dans les délais constitutionnels. Lors d’un point de presse au quai d’Orsay, le porte-parole a souligné que " la France continue de réaffirmer ses exigences et ses attentes, qui sont également celles de la population libanaise et de la communauté internationale, vis-à-vis des autorités libanaises ".

" Il revient au Premier ministre désigné, Najib Mikati, de former sans délai un gouvernement en mesure de mettre en œuvre les mesures d’urgence et les réformes structurelles nécessaires au redressement du pays, telles que négociées avec le Fonds monétaire international (FMI) ", a déclaré le porte-parole. Et d’ajouter : " Plus d’un mois après les élections législatives du 15 mai dernier, la responsabilité de l’ensemble des forces politiques libanaises représentées au Parlement est engagée. Compte tenu de la dégradation continue des conditions de vie des Libanais, il revient à leurs représentants d’agir, enfin, et sans plus tarder, au service de l’intérêt général du pays. "

Concernant l’exploration gazière et pétrolière " dans le champ de Karish, objet de litige entre le Liban et l’État hébreu ", et " le risque de voir la région s’embraser après les menaces proférées par le Hezbollah ", le porte-parole a affirmé que " la France soutient tout effort susceptible de contribuer à la stabilité de la région ". " Nous encourageons les parties à poursuivre les efforts engagés, afin d’avancer vers un règlement négocié utile pour la stabilité et la prospérité collective ", a-t-il conclu.