Des protestations ont observé un sit-in devant le siège du Conseil constitutionnel réclamant "le droit des émigrés à voter pour 128 députés" et refusant "le recours en invalidation à des fins politiques" des amendements apportés à la loi électorale. Celui-ci a été présenté par le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, qui s’oppose aux amendements apportés récemment par la Chambre à la loi électorale en vertu desquels les émigrés pourront voter pour 128 députés et non pour six destinés à la diaspora.
Les protestataires ont remis au président de la Cour constitutionnelle, le magistrat Tanios Mechleb, une lettre signée par 15 000 émigrés qui soutiennent leur démarche.