Depuis ce jeudi matin, les journalistes de l’Agence nationale d’information (ANI) observent une grève de mise en garde de deux jours, laquelle risque de se transformer en grève ouverte à partir du 22 juillet en l’absence d’une perspective d’amélioration de leurs conditions de travail. Dans un communiqué, publié sur le site de l’ANI dans l’après-midi, les journalistes de l’agence de presse officielle expliquent que cette grève est observée en guise de solidarité avec leurs collègues dans les administrations publiques, qui sont en arrêt de travail depuis plus d’un mois pour les mêmes raisons.

Au nombre des revendications des fonctionnaires de l’ANI, notamment le versement de leur salaire sur base du lollar (dollar bancaire au taux de 8.000 livres) et le versement des frais de transport, la couverture des frais des appels téléphoniques qu’ils effectuent dans le cadre de leur travail, en leur assurant des cartes téléphoniques gratuites…

Les grévistes ont tenu dans ce cadre une réunion jeudi en présence du ministre sortant de l’Information Ziad Makari, qui a fait part de son soutien à leur cause, les appelant à former un comité qui sera chargé d’assurer le suivi avec les responsables.

Ce comité a été aussitôt formé au terme de la réunion. Il est présidé par le directeur de l’ANI Ziad Harfouche, et compte des représentants de Radio Liban.