Le " Partenariat pour l’accélération de l’énergie propre " a été conclu entre les États-Unis et les Émirats Arabes Unies, et vise à développer progressivement les énergies propres. Les deux partenaires devraient réunir 100 milliards de dollars pour financer l’énergie propre dans les deux pays et apporter une aide financière aux pays émergents. 

Washington a annoncé mardi un accord portant sur 100 milliards de dollars avec les Émirats arabes unis afin de promouvoir une transition vers des énergies propres, à quelques jours de la conférence climat de l’ONU COP27.

" À travers le Partenariat pour l’accélération de l’énergie propre (PACE), les États-Unis et les Émirats arabes unis se concentreront sur le développement progressif de sources d’énergie à faibles émissions, avec pour objectif de déployer 100 gigawatts d’énergie propre dans le monde d’ici à 2035 ", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, dans un communiqué.

Le communiqué a souligné que les deux partenaires vont réunir " 100 milliards de dollars pour financer l’énergie propre dans les deux pays, soutenir des investissements commerciaux importants et apporter d’autres aides aux pays émergents dont le développement propre est tout à la fois sous-financé et essentiel à l’effort mondial sur le climat ".

" Nos pays investiront également dans la gestion des émissions nocives telles que le carbone et le méthane, le développement d’une technologie nucléaire avancée et la décarbonation des secteurs de l’industrie et des transports ", a ajouté Mme Jean-Pierre.

 

 

Le président américain Joe Biden participera à la conférence climat de l’ONU COP27 qui aura lieu du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh, en Egypte.

Il avait déclaré vendredi vouloir s’appuyer " sur le travail considérable qu’ont entrepris les Etats-Unis pour faire progresser la lutte contre le changement climatique au niveau mondial ".

Les Emirats arabes unis accueilleront en 2023 la prochaine édition de la conférence de l’ONU sur le climat, la COP28.

Cette initiative commune des Etats-Unis et des Emirats arabes unis intervient au moment où les relations sont tendues entre Washington et son partenaire historique au Moyen-Orient, l’Arabie saoudite. Le 5 octobre, l’Opep+ — les 13 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) menés par l’Arabie saoudite et leurs 10 partenaires conduits par la Russie — a décidé de sabrer ses quotas de production d’or noir, afin de soutenir les prix du brut qui étaient en train de baisser.

Cette décision a suscité la colère du président américain Joe Biden avant des élections de mi-mandat cruciales le 8 novembre, et l’administration américaine a accusé Ryad de faire le jeu de la Russie qui cherche à financer sa guerre contre l’Ukraine.

Avec AFP