La cheffe de la diplomatie allemande a assuré vendredi la France de son plein soutien pour sa présidence tournante de l’UE, affirmant partager l’objectif de parvenir à une Europe " plus souveraine ", dans une déclaration à l’AFP.

La nouvelle ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Bärbock a déjà donné le ton, partagé avec le Chancelier Scholz, d’une politique de consolidation de la puissance européenne. (AFP)

 

" Nos amis français peuvent compter sur notre soutien du premier au dernier jour pour poser les bons jalons au sein de l’UE: pour une reprise économique durable, dans la lutte contre la crise climatique, dans la numérisation et pour une Europe plus souveraine dans le monde ", a indiqué Annalena Baerbock.A compter du 1er janvier, la France, succédant à la Slovénie, préside pour six mois le Conseil de l’Union européenne qui représente les intérêts des 27 Etats membres face à la Commission et au Parlement européens.Pour Mme Baerbock, la présidence française constitue " une chance importante que nous voulons saisir ensemble pour renforcer l’Europe et la rendre apte à relever les défis de demain ".

L’Allemagne et la France, " en tant qu’amis les plus proches au coeur de l’Europe, portent une responsabilité particulière pour une Union européenne unie, capable d’agir et orientée vers l’avenir ", a-t-elle ajouté.

La présidence française du Conseil de l’UE coïncide avec la présidence allemande du G7 qui débute également le 1er janvier. Berlin accueillera du 26 au 28 juin prochain en Bavière un sommet des dirigeants du G7.

Le nouveau chancelier social-démocrate Olaf Scholz est depuis début décembre à la tête d’un gouvernement pro-européen, qui comprend également les écologistes et les libéraux.

Ces trois partis ont déjà souligné vouloir " accroître la souveraineté stratégique de l’Union européenne ", au moment où l’UE est malmenée sur la scène internationale par les rivalités entre grandes puissances telles que les Etats-Unis, la Russie et la Chine.

Le président français Emmanuel Macron s’est lui fixé comme objectif de cette présidence européenne de rendre " l’Europe puissante dans le monde ".

La future présidence française a mis en avant trois priorités – des salaires minimum dans toute l’UE, la régulation des géants du numérique et une taxe carbone aux frontières – sur lesquelles elle peut espérer des résultats.

AFP

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