Les proches de l’enseignante française Cécile Kohler, détenue par les autorités iraniennes, ont exprimé leurs préoccupations à la veille de l’anniversaire de son arrestation. Ils insistent ntamment sur le manque de transparence de Téhéran quant aux conditions de détention.

Les proches de Cécile Kohler, une enseignante et syndicaliste française détenue en Iran, se sont dits samedi " extrêmement inquiets " pour sa santé et ont demandé sa " libération immédiate ", à la veille du " triste anniversaire " de son arrestation il y a un an.

Selon le comité, Cécile Kohler, 38 ans, n’a eu en un an " que trois contacts avec sa famille, le dernier datant du 17 avril dernier ", lors d’appels " de quelques minutes " et " sous haute surveillance ".

Ils affirment également avoir " beaucoup de difficultés pour obtenir des informations sur (les) réelles conditions de détention " de la jeune femme qui " semble privée de tout et reste coupée du monde extérieur ".

Ils demandent à Téhéran, qui accuse le couple d’être des espions, " le respect sans conditions des droits fondamentaux et la libération immédiate de Cécile Kohler et Jacques Paris ".

Officiellement, six Français restent détenus en Iran.

 

Par Malo Pinatel, avec AFP