Le régime des Mollahs a mis à mort deux hommes accusés d’avoir brûlé le Coran et insulté le Prophète. Ces exécutions confirment la fuite en avant de Téhéran au niveau judiciaire, en particulier depuis la répression sanglante des manifestations de 2022.

Deux hommes ont été exécutés par pendaison en Iran pour avoir brûlé un exemplaire du Coran et insulté le prophète Muhammad, a annoncé lundi l’agence d’information de l’autorité judiciaire Mizan Online.

Selon Mizan, Sadrollah Fazeli Zare et Youssef Mehrdad avaient déclaré lors du procès que " certains religieux " les avaient condamnés pour " apostasie ", sans plus de précision.

L’Iran est le deuxième pays comptant le plus grand nombre d’exécutions après la Chine, selon plusieurs ONG, dont Amnesty International.

En 2022, le nombre de personnes exécutées était en hausse de 75% comparé à une année auparavant, ont indiqué en avril deux ONG, Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, et Ensemble contre la peine de mort (ECPM), basée à Paris.

Au moins 582 personnes ont été exécutées en Iran en 2022, un record depuis 2015, contre 333 en 2021, ont affirmé ces deux ONG dans un rapport commun.

Malo Pinatel, avec AFP