Trois policiers iraniens sont morts et une dizaine de civils ont été blessés dans l’effondrement de bâtiments à Téhéran, dimanche 6 août. Plus de 46.000 bâtiments non autorisés doivent être démolis dans la capitale iranienne car ne correspondant pas aux normes de sécurité, notamment pour des raisons de corruption.

Trois policiers iraniens ont été tués et onze civils blessés dans l’effondrement de bâtiments dimanche dans le sud-ouest de la capitale Téhéran, a annoncé l’agence locale Isna.

Les policiers étaient déployés sur les lieux pour " soutenir les agents de la municipalité " de Téhéran qui avaient pour mission de démolir " plusieurs bâtiments résidentiels non autorisés ", a ajouté l’agence.

Lors de l’opération, cinq bâtiments se sont soudainement effondrés " en raison du non-respect des mesures de sécurité de la construction ", a annoncé la police de Téhéran, dans un communiqué cité par Isna.

Des opérations sont toujours en cours à la recherche " d’autres personnes piégées sous les décombres ", a ajouté l’agence, sans plus de précision.

Samedi, un responsable de la Municipalité de Téhéran a fait état de la démolition de plus de 46.000 bâtiments non autorisés au cours des deux dernières années, selon le quotidien Hamshahri, publication de la mairie de la capitale.

En mai 2022, l’effondrement d’un immeuble en construction dans la ville d’Abadan (sud-ouest), a causé la mort de 43 personnes.

Cette catastrophe, l’une des plus meurtrières en Iran, avait provoqué une série de manifestations dans le pays en solidarité avec les familles de victimes et contre les autorités, accusées de corruption et d’incompétence.

Malo Pinatel, avec AFP