Dix-sept camions d’aide sont passés d’Égypte à la bande de Gaza à travers le poste-frontière de Rafah pour la deuxième journée consécutive, dimanche 22 octobre. Néanmoins, l’ONU a estimé que 100 camions par jour étaient nécessaires pour l’enclave assiégée.

Dix-sept camions d’aide ont traversé dimanche le terminal égyptien de Rafah en direction de la bande de Gaza, bombardée et assiégée par Israël, le deuxième convoi en deux jours destiné au territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, a constaté un correspondant de l’AFP.

Samedi, après le passage du premier convoi de 20 camions, l’ONU avait estimé que sa cargaison n’équivalait qu’à 4% des importations quotidiennes de Gaza avant le début de la guerre et qu’au moins 100 camions par jour seraient nécessaires aux 2,4 millions de Gazaouis, pour moitié des enfants, privés de tout.

Les premiers camions-citernes chargés de carburant sont aussi entrés dimanche après-midi dans l’enclave qui en manque cruellement, selon un journaliste de l’AFP et un responsable palestinien du terminal de Rafah.

Un journaliste de l’AFP a vu entrer six camions-citernes. Interrogé par l’AFP, un responsable du terminal a confirmé, sous couvert d’anonymat, qu’ils transportaient du carburant qui était déjà stocké dans un réservoir situé dans le point de passage entre le territoire palestinien et l’Egypte.

Malo Pinatel, avec AFP