Des frappes aériennes ont de nouveau touché le port yéménite de Hodeida contrôlés par les Houthis, dimanche 14 janvier. Tandis que les médias proche du groupe pro-Iran ont accusé " l’agresseur américano-britannique, " Washington a rapidement démenti en être à l’origine.

Les médias Houthis ont fait état de nouvelles " frappes américano-britanniques " menées dimanche contre la cité portuaire de Hodeida, dans l’ouest du Yémen contrôlé par ce mouvement pro-iranien, mais Washington a démenti cette annonce.

" Des frappes aériennes de l’agresseur américano-britannique ont touché Hodeida ", a rapporté le site d’information houthi, Ansar Allah, après des frappes menées vendredi et samedi par Washington et Londres en riposte aux attaques de navires en mer Rouge perpétrées par les Houthis, en " solidarité " avec les Palestiniens de Gaza.

Les Etats-Unis ont aussitôt démenti: " aucune frappe américaine ou de la coalition n’a eu lieu aujourd’hui " (dimanche), a indiqué un responsable américain sous le couvert de l’anonymat.

Le site Ansar Allah cite une source de sécurité affirmant que les frappes ont touché la région de Jabal Jada, dans le district d’al-Luhaya, dans le gouvernorat de Hodeida.

Selon la même source, des avions de guerre et des avions espions ont été aperçus en grand nombre survolant le gouvernorat.

Les forces américaines et britanniques ont frappé vendredi des cibles Houthis à travers le Yémen, renforçant les craintes de propagation régionale de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

De nouvelles frappes ont visé samedi les Houthis du Yémen, ont indiqué des sources de sécurité et l’armée américaine.

Environ 12% cent du commerce mondial transite par la mer Rouge, mais depuis la mi-novembre, les attaques houthies ont contraint de nombreuses compagnies maritimes à éviter la zone, et emprunter la route la plus longue autour de la pointe de l’Afrique, au prix d’un surcoût du transport et de délais plus longs d’acheminement.

Avec AFP