Des frappes aériennes ont ciblé des groupes armés pro-iraniens en Syrie dans la nuit du lundi au mardi, tuant au moins 13 personnes, dont neuf combattants, sans attribution immédiate des responsables des attaques, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.

Des frappes aériennes nocturnes ont visé des positions de groupes armés pro-iraniens dans l’est de la Syrie, faisant au moins 13 morts, pour la plupart des combattants, a indiqué mardi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

L’OSDH n’a pas précisé dans l’immédiat qui était à l’origine des frappes sur cette région de Deir Ezzor, visée régulièrement par des raids israéliens et parfois américains.

" Neuf combattants pro-iraniens dont un dirigeant des Gardiens de la Révolution ont été tués dans des frappes contre une villa dans laquelle ils se trouvaient et qui faisait office de centre de communication " dans la région, selon l’OSDH.

Selon l’Observatoire, la villa visée a été complètement détruite et d’autres objectifs ont également été visés dans la région, notamment à Boukamal près de la frontière avec l’Irak où quatre personnes ont été tuées.

Plus de 30 personnes ont été blessées, dont dix civils, a précisé l’OSDH, une ONG qui dispose d’un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre.

A Damas, des médias proches des autorités ont fait état de " frappes américaines " sur des cibles dans l’est du pays sans fournir d’autres détails.

" Nous avons entendu de violentes détonations qui nous ont réveillés, puis le son des ambulances ", a déclaré à l’AFP Hammoud al-Jabbour, un habitant dont le domicile à Deir Ezzor se trouve à " moins de 100 mètres " d’un des lieux bombardés.

" C’est une des frappes les plus puissantes que j’ai jamais entendues. Les vitres de ma maison ont été brisées, l’électricité a été coupée dans plusieurs quartiers de la ville et les routes principales ont été fermées ", a-t-il ajouté.

Selon l’OSDH, quelques heures avant les frappes de mardi, un avion cargo iranien transportant du matériel technique et des membres des Gardiens de la Révolution avait atterri à Deir Ezzor en provenance de Damas.

Avec AFP