Le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé lundi à Damas pour des entretiens avec les responsables syriens, une semaine après le raid attribué à Israël sur le consulat iranien à Damas, auquel Téhéran a promis de riposter.

Le raid du 1ᵉʳ avril a détruit le consulat iranien et tué 16 personnes, dont 7 membres du corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, parmi lesquels deux hauts gradés.

Téhéran, qui soutient le pouvoir syrien, a promis de venger ce raid qui a exacerbé les tensions régionales, sur fond de guerre à Gaza entre Israël et le Hamas.

Le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, est arrivé à Damas en provenance du sultanat d’Oman, un pays qui joue un rôle de médiateur entre l’Iran et l’Occident.

Son homologue omanais, Badr al-Busaidi, a appelé dimanche à la désescalade dans la région.

M. Amir-Abdollahian doit être reçu par le président Bachar el-Assad et son homologue syrien, Fayçal Mekdad, avec lequel il doit tenir une conférence de presse, selon les médias locaux.

D’après le ministre syrien de l’Information, un nouveau siège du consulat iranien sera inauguré au cours de sa visite.

Le journal syrien Al-Watan, proche des autorités, a indiqué que ses entretiens seraient "principalement axés" sur les répercussions de la frappe.

Les responsables iraniens n’ont donné aucune indication sur la date ou le lieu de leur riposte.

Dimanche, un conseiller militaire du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a prévenu qu’aucune ambassade israélienne n’était "en sécurité" après le raid sur Damas.

Avec AFP

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