Au Caire, de nouvelles discussions se tenaient mardi, au lendemain de l’acceptation par le Hamas d’une proposition de cessez-le-feu soumise par l’Égypte et le Qatar. "L’ensemble des parties", dont Israël, "sont d’accord pour retourner à la table des négociations", a indiqué le média égyptien Al-Qahera News, proche des services de renseignements, citant un "haut responsable".

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a indiqué avoir donné pour consigne à la délégation israélienne de "continuer à se montrer ferme sur les conditions nécessaires à la libération" des otages, ainsi que sur les conditions "essentielles" pour garantir la sécurité d’Israël.

De son côté, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a prévenu que l’armée était prête à "intensifier" ses opérations militaires "dans toute la bande" de Gaza s’il n’y avait pas d’avancées sur la libération des otages. Un correspondant de l’AFP a fait état de frappes aériennes sur Rafah en soirée.

Un dirigeant du Hamas a indiqué que ces pourparlers "pourraient être la dernière chance de récupérer les captifs israéliens vivants".

Selon le numéro deux de la branche politique du Hamas à Gaza, Khalil al-Hayya, la proposition acceptée par son mouvement comprend trois phases, chacune d’une durée de 42 jours, et inclut un retrait israélien du territoire, le retour des déplacés et un échange d’otages retenus à Gaza et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, dans le but d’un "cessez-le-feu permanent".

Israël s’oppose jusqu’à présent à un cessez-le-feu tant que le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, n’aura pas été vaincu.

Le mouvement islamiste, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne, exige de son côté un cessez-le feu définitif et un retrait israélien de la bande de Gaza.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby, a dit espérer qu’un accord final soit trouvé "très bientôt" au Caire.

Avec AFP