Des chefs d’État et des responsables de différents pays arabes, en plus de la Russie et de l’Arménie, ont participé mercredi aux obsèques du président iranien Ebrahim Raïssi, boycottées bien entendu par l’Occident. Le guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a dirigé les prières funèbres.

L’émir du Qatar, Cheikh Tamim ibn Hamad al-Thani, a quitté Doha pour Téhéran afin de participer aux funérailles, auxquelles les Premiers ministres irakien, Mohamed Shia al-Soudani, syrien, Hussein Arnos, et arménien, Nikol Pashinyian, ainsi que le vice-président et le ministre des Affaires étrangères de la Turquie, ont pris part.

Le président tunisien Kais Saied était également présent, alors que l’Arabie saoudite, le Koweit, l’Égypte et la Russie ont envoyé leurs ministres des Affaires étrangères pour y assister. Le chef de la Douma russe était également présent.

Le Liban était représenté par le président de la Chambre, Nabih Berry.

Des représentants du Hezbollah, du Hamas et des Talibans se sont également rendus à Téhéran pour la procession et la cérémonie.

Des dizaines de milliers de personnes ont marché de la place Enghelab (Révolution) à la place Azadi (Liberté). De lourdes mesures de sécurité, y compris divers points de contrôle, ont été prises.

Les cercueils de d’Ebrahim Raissi, âgé de 63 ans, et des sept autres personnes décédées dans le crash de l’hélicoptère, dimanche, dont le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, étaient drapés de drapeaux iraniens portant leur photo.

Les médias iraniens ont rapporté qu’en plus de la fermeture des cinémas, le ministère de la Culture et de l’Orientation islamique a également interrompu toutes les activités culturelles et artistiques dans le pays, y compris les concerts, pendant sept jours.

Tous les événements de la semaine du patrimoine culturel ont été reportés, les musées fermés, toutes les compétitions sportives suspendues, les salles de mariage fermées et les cérémonies de mariage reportées.