Le président français Emmanuel Macron a appelé, mardi, le Hamas, "dont la responsabilité est écrasante", à accepter l’accord de cessez-le-feu mis sur la table par son homologue américain Joe Biden, selon l’Elysée.

"Les otages, dont nos deux compatriotes, doivent enfin être rendus à leurs familles. Le calvaire des Palestiniens à Gaza doit prendre fin", a-t-il dit lors d’une conversation téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

"L’Autorité palestinienne, réformée et renforcée", doit "assurer la gouvernance de Gaza", et le territoire "faire partie intégrante d’un futur État palestinien", a-t-il ajouté.

Le chef d’État français a aussi marqué son "attachement" à la sécurité d’Israël et réaffirmé que la "France était déterminée à contribuer à un cadre de paix et de sécurité pour tous".

Emmanuel Macron a, par ailleurs, appelé à "la plus grande retenue" à la frontière entre Israël et le Liban où les échanges de tirs se sont multipliés ces derniers jours, de même que les attaques ciblées menées par Israël sur le territoire libanais.

La France reste "pleinement engagée pour prévenir tout risque d’escalade" et "promouvoir une solution diplomatique" à cette frontière.

La France "fera pression", avec ses partenaires internationaux, sur l’Iran pour qu’elle "respecte ses obligations internationales" en matière de nucléaire, a également assuré Emmanuel Macron au Premier ministre israélien.

"Le président a fait état de sa vive inquiétude quant à la trajectoire du programme nucléaire iranien", a notamment relevé la présidence française.

Paris, conjointement avec Londres et Berlin, a déposé lundi une proposition de résolution auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) condamnant l’Iran pour son manque de coopération avec l’agence et exigeant que Téhéran rende des comptes.

Avec AFP