L’ONU se dit à la fois "profondément choquée" mardi par l’impact sur les civils de l’opération israélienne de libération des otages et "profondément affligée" par le fait que les groupes palestiniens armés continuent à détenir des otages.

"Toutes ces actions, par les deux parties, pourraient s’apparenter à des crimes de guerre", a souligné Jeremy Laurence, le porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme à Genève, ajoutant que ce serait à la justice de déterminer si c’est le cas ou non.

"La manière dont le raid a été mené dans une zone aussi densément peuplée remet sérieusement en question le respect des principes de distinction, de proportionnalité et de précaution – tels qu’énoncés dans le droit de la guerre – par les forces israéliennes", a souligné M. Laurence, lors du point de presse régulier de l’ONU.

Le Haut-Commissariat "est également profondément affligé par le fait que les groupes armés palestiniens continuent de détenir de nombreux otages, pour la plupart des civils, ce qui est interdit par le droit humanitaire international", a souligné M. Laurence.

"De plus, en détenant des otages dans des zones aussi densément peuplées, les groupes armés mettent ainsi la vie des civils palestiniens, ainsi que celle des otages eux-mêmes, en danger supplémentaire du fait des hostilités", a-t-il souligné.

L’armée israélienne a annoncé samedi avoir libéré quatre otages des mains de groupes armés palestiniens qui les avaient capturés lors de l’attaque le 7 octobre.

Avec AFP

 

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