©(Ludovic MARIN / AFP)
Le groupe français d'armement Thales a été perquisitionné cette semaine en France, aux Pays-Bas et en Espagne dans le cadre d'enquêtes portant sur des soupçons de corruption. Celles-ci ont trait à des ventes d'équipement militaire à l'étranger, notamment au Brésil, a appris l'AFP samedi de source judiciaire.
Confirmant des informations de BFMTV, cette source judiciaire a précisé que des perquisitions avaient été réalisées entre mercredi et vendredi aux sièges de différentes sociétés du groupe Thalès, en France, aux Pays-Bas et en Espagne.
D'après cette source, ces perquisitions «interviennent dans le cadre de deux enquêtes préliminaires».
«La première, ouverte fin 2016, notamment des chefs de corruption d’agent public étranger, corruption privée, association de malfaiteurs et blanchiment de ces infractions, porte sur la vente de sous-marins et la construction d’une base navale au Brésil», a précisé la source judiciaire.
«La seconde, ouverte en juin 2023, notamment des chefs de corruption et trafic d’influence d’agent public étranger, corruption privée, association de malfaiteurs, blanchiment et recel de ces infractions, porte sur différentes opérations de vente de matériel militaire et civil à l’étranger», a-t-elle ajouté.
Les opérations «ont été réalisées par 65 enquêteurs de l'OCLCIFF (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, NDLR), 12 magistrats du PNF (Parquet national financier), avec la collaboration des autorités judiciaires néerlandaises et espagnoles, et la coordination d'Eurojust», l'agence judiciaire européenne, d'après cette source judiciaire selon qui les «enquêtes se poursuivent».
La société Thales et son avocat n'ont pas commenté dans l'immédiat.
Avec AFP
Confirmant des informations de BFMTV, cette source judiciaire a précisé que des perquisitions avaient été réalisées entre mercredi et vendredi aux sièges de différentes sociétés du groupe Thalès, en France, aux Pays-Bas et en Espagne.
D'après cette source, ces perquisitions «interviennent dans le cadre de deux enquêtes préliminaires».
«La première, ouverte fin 2016, notamment des chefs de corruption d’agent public étranger, corruption privée, association de malfaiteurs et blanchiment de ces infractions, porte sur la vente de sous-marins et la construction d’une base navale au Brésil», a précisé la source judiciaire.
«La seconde, ouverte en juin 2023, notamment des chefs de corruption et trafic d’influence d’agent public étranger, corruption privée, association de malfaiteurs, blanchiment et recel de ces infractions, porte sur différentes opérations de vente de matériel militaire et civil à l’étranger», a-t-elle ajouté.
Les opérations «ont été réalisées par 65 enquêteurs de l'OCLCIFF (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, NDLR), 12 magistrats du PNF (Parquet national financier), avec la collaboration des autorités judiciaires néerlandaises et espagnoles, et la coordination d'Eurojust», l'agence judiciaire européenne, d'après cette source judiciaire selon qui les «enquêtes se poursuivent».
La société Thales et son avocat n'ont pas commenté dans l'immédiat.
Avec AFP
Commentaires