©(Photo par Jason Redmond / AFP)
Les machinistes de Boeing dans la région de Seattle ont voté massivement en faveur d'une grève potentielle en cas d'échec des négociations salariales prévues pour septembre. Réunis mercredi dans un stade, des milliers de travailleurs, représentés par le syndicat IAM-District 751, ont exprimé leur mécontentement face aux conditions de travail et à la stagnation des salaires, exigeant des augmentations substantielles et une meilleure sécurité de l'emploi
Plusieurs milliers de machinistes employés par Boeing dans la région de Seattle, dans le nord-ouest des États-Unis, ont plébiscité, mercredi, le principe de faire grève en cas d'échec des négociations salariales en septembre.
Le syndicat IAM-District 751, qui représente plus de 30.000 employés de l'avionneur américain dans cette région, a annoncé que 99,9% des votants -refusant d'indiquer leur nombre- avaient donné leur feu vert lors d'un vote organisé dans un immense stade de la ville.
Selon le syndicat, entre 20.000 et 25.000 personnes ont participé à ce meeting, au cours duquel plusieurs responsables syndicaux se sont exprimés.
«Êtes-vous prêts à faire grève pour obtenir les améliorations que vous méritez?», a lancé à la foule Jon Holden, président du District 751, antenne à Seattle du syndicat international des machinistes et des ouvriers de l'aérospatial (IAM).
« Nous luttons aussi pour changer cette entreprise. Nous devons sauver cette entreprise d'elle-même », a-t-il relevé, en référence aux problèmes de production et de qualité traversés par Boeing.
Boeing et l'IAM-District 751 ont engagé, le 8 mars, des négociations pour élaborer la nouvelle convention collective qui doit relayer celle expirant le 12 septembre à minuit, vieille de seize ans.
"Nous restons optimistes sur le fait que nous pourrons parvenir à un accord équilibré entre les besoins de nos employés et les réalités d'entreprise auxquelles le groupe fait face", avait indiqué Boeing à l'AFP.
Le syndicat réclame une hausse salariale "substantielle", d'au moins 40% sur trois ans, ainsi que de meilleurs avantages sociaux (assurance santé, retraite, coût de la vie, etc.) et la sécurité de l'emploi, avait expliqué M. Holden à l'AFP.
Les rémunérations "stagnent depuis huit ans", avec seulement quatre hausses de 1% sur cette période malgré une "inflation massive".
Dave Calhoun, patron de Boeing, a assuré, le 16 juin, devant une commission d'enquête du Sénat que les syndiqués de l'IAM obtiendraient "à coup sûr, une augmentation". Sans autre détail.
D'après l'IAM, les négociations restent au point mort depuis plusieurs semaines.
Le syndicat tente aussi d'obtenir au moins un siège au conseil d'administration du groupe.
Depuis de longs mois, le géant cumule en effet problèmes de production et de qualité sur ses trois avions commerciaux actuellement commercialisés (737, 787 et 777), qui ont entraîné moult enquêtes. De nombreuses actions sont mises en oeuvre pour y remédier.
Plusieurs milliers de machinistes employés par Boeing dans la région de Seattle, dans le nord-ouest des États-Unis, ont plébiscité, mercredi, le principe de faire grève en cas d'échec des négociations salariales en septembre.
Le syndicat IAM-District 751, qui représente plus de 30.000 employés de l'avionneur américain dans cette région, a annoncé que 99,9% des votants -refusant d'indiquer leur nombre- avaient donné leur feu vert lors d'un vote organisé dans un immense stade de la ville.
Selon le syndicat, entre 20.000 et 25.000 personnes ont participé à ce meeting, au cours duquel plusieurs responsables syndicaux se sont exprimés.
«Êtes-vous prêts à faire grève pour obtenir les améliorations que vous méritez?», a lancé à la foule Jon Holden, président du District 751, antenne à Seattle du syndicat international des machinistes et des ouvriers de l'aérospatial (IAM).
« Nous luttons aussi pour changer cette entreprise. Nous devons sauver cette entreprise d'elle-même », a-t-il relevé, en référence aux problèmes de production et de qualité traversés par Boeing.
Boeing et l'IAM-District 751 ont engagé, le 8 mars, des négociations pour élaborer la nouvelle convention collective qui doit relayer celle expirant le 12 septembre à minuit, vieille de seize ans.
"Nous restons optimistes sur le fait que nous pourrons parvenir à un accord équilibré entre les besoins de nos employés et les réalités d'entreprise auxquelles le groupe fait face", avait indiqué Boeing à l'AFP.
Le syndicat réclame une hausse salariale "substantielle", d'au moins 40% sur trois ans, ainsi que de meilleurs avantages sociaux (assurance santé, retraite, coût de la vie, etc.) et la sécurité de l'emploi, avait expliqué M. Holden à l'AFP.
Les rémunérations "stagnent depuis huit ans", avec seulement quatre hausses de 1% sur cette période malgré une "inflation massive".
Dave Calhoun, patron de Boeing, a assuré, le 16 juin, devant une commission d'enquête du Sénat que les syndiqués de l'IAM obtiendraient "à coup sûr, une augmentation". Sans autre détail.
D'après l'IAM, les négociations restent au point mort depuis plusieurs semaines.
Le syndicat tente aussi d'obtenir au moins un siège au conseil d'administration du groupe.
Depuis de longs mois, le géant cumule en effet problèmes de production et de qualité sur ses trois avions commerciaux actuellement commercialisés (737, 787 et 777), qui ont entraîné moult enquêtes. De nombreuses actions sont mises en oeuvre pour y remédier.
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