Les forces de sécurité iraniennes auraient torturé et tué Mohammad Mirmousavi, un détenu originaire de la province de Lahijan, le 22 août 2024, selon des rapports médiatiques.

Mirmousavi aurait été appréhendé pour son implication présumée dans une bagarre de rue.

Le 29 août, le président Masoud Pezeshkian a ordonné au ministre de l’Intérieur de constituer rapidement une délégation chargée de se rendre à Lahijan afin d’enquêter sur les circonstances entourant le décès de Mirmousavi.

Par ailleurs, Ahmad-Reza Radan, le commandant en chef des forces de l’ordre iraniennes, a par ailleurs limogé le chef de la police de Lahijan pour n’avoir pas correctement supervisé ses subordonnés.

Depuis de nombreuses années, Human Rights Watch et d’autres organisations ont documenté des cas de torture et de décès en détention en Iran.

Michael Page, directeur adjoint pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord chez Human Rights Watch, a déclaré: "La mort présumée de Mohammad Mirmousavi sous la torture place le président Pezeshkian face à un choix crucial: continuer à tolérer l’impunité flagrante des forces de sécurité ou mener une enquête crédible et les tenir responsables de leurs actes. De Mahsa Jina Amini à Mohammad Mirmousavi, l’Iran a favorisé une tendance bien ancrée en matière de torture des détenus – un système défaillant que le nouveau président doit réformer."