Les férus d’adrénaline ont perdu le 5 juillet 2021 l’un des porte-étendards hollywoodiens du genre, le réalisateur new-yorkais Richard Donner, à l’âge de 91 ans, dont le carrière avait commencé pour la télévision en 1960.

Sur un demi-siècle très éclectique passé dans l’industrie, Donner a d’abord réalisé, entre autres, des épisodes pour les séries cultes The Twilight Zone, The Man from U.N.C.L.E., Perry Mason, The Fugitive, The Streets of San Francisco ou Kojak dans les années 60 et 70, avant de connaître son premier grand succès au cinéma avec le désormais grand classique de l’horreur The Omen (1976), avec Gregory Peck et Lee Remick.

La suite appartient à l’histoire du cinéma d’action et d’aventures: Superman (1978), puis Superman II (1980) – dont Donner réalise une première version magnifique, dotée d’un véritable souffle épique, avant d’être renvoyé par le studio pour “désaccords”. Une version qui sera malheureusement sévèrement édulcorée par son successeur à la barre, le mièvre Richard Lester… avant d’être exhumée et de revoir le jour en 2006, à la faveur d’un regain d’intérêt pour le superhéros.

Mais cette mésaventure est loin de signer la fin de la carrière de Richard Donner, puisque les années 80 seront celles de la consécration pour le réalisateur. Après un passage réussi par la case romance dramatique, avec le trop méconnu Inside Moves (1980), et un flop avec la comédie The Toy (1982), Donner enchaîne les succès qui feront date dans la culture pop: Ladyhawke (1985), The Goonies (1985), film culte pour toute une génération, et surtout Lethal Weapon (1987), l’ “Arme fatale”, qui propulse Mel Gibson au rang de star, et qui donnera lieu à trois séquelles inégales entre 1989 et 1998, toutes dirigées par le réalisateur.

Après un détour bref mais néanmoins remarqué par la comédie avec Scrooged, son conte de Noël urbain servi par un Bill Murray au zénith de sa carrière (1988), le réalisateur reviendra au thriller haletant et musclé, avec Gibson, Sylvester Stallone ou Bruce Willis, qui deviendra sa marque déposée jusqu’à la fin de sa carrière. Un titre que seul, sans doute, John McTiernan, le réalisateur de Die Hard (Piège de cristal,1988) peut lui disputer.

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