Naples, surpris à domicile par Empoli (0-1), a raté l’occasion de revenir sur le leader AC Milan, accroché samedi à Udine (1-1), et recule au quatrième rang, dépassé par l’Atalanta (3e) victorieuse de l’Hellas Vérone (2-1) dimanche, lors de la 17e journée de Serie A.

Les Rossoneri (39 pts), malgré les deux points lâchés, restent en pole, en attendant le match en soirée de l’Inter Milan (2e, 37 pts) contre le relégable Cagliari: en cas de succès, les Nerazzurri, champions en titre, prendront seuls la tête pour la première fois de la saison.

Trois jours après une belle victoire décisive contre Leicester (3-2) en Ligue Europa, le Napoli a retrouvé Lorenzo Insigne, mais a été abandonné par la réussite.

Malgré une domination totale, il s’est fait surprendre sur un corner en seconde période, avec une tête involontaire de Patrick Cutrone qui a trompé David Ospina (70e).

Le gardien toscan, Guglielmo Vicario, parfait sur sa ligne, a pu compter lui sur la chance et ses montants, qui ont arrêté les tirs d’Eljif Elmas (24e) puis Andrea Pettagna (72e). Il permet à Empoli de refaire le joli coup de la 2e journée quand le promu, étonnant septième, avait fait tomber la Juventus à Turin.

Le Napoli concède sa deuxième défaite de suite en championnat à domicile et confirme son coup de frein en Serie A avec une seule victoire lors des six derniers matches. Le voilà quatrième avant d’aller défier Milan à San Siro.

En ce moment, beaucoup de mes joueurs doivent serrer les dents… On aurait besoin de l’épisode qui tourne en notre faveur et à l’inverse, cela nous emmène dans la direction opposée, a regretté Luciano Spalletti.

La défaite napolitaine fait les affaires de l’Atalanta, qui se hisse sur le podium à seulement deux points de Milan.

À Vérone, l’Hellas a pourtant mieux démarré avec le 12e but de la saison de l’incontournable Giovanni Simeone (22e). Malgré la fatigue et la déception, moins de 72 heures après la défaite en Ligue des champions contre Villarreal (2-3), la Dea a bien réagi en égalisant rapidement par Aleksej Miranchuk (37e).

Teun Koopmeiners a offert la victoire aux Bergamasques sur une frappe déviée par le malheureux Adrien Tameze (62e).

Revenir dans un tel match, contre une équipe très forte, c’est une démonstration de grande force, de grande volonté, a savouré l’entraîneur Gian Piero Gasperini.

Comme Naples, la Lazio (9e) est aussi en panne, largement dominée et logiquement battue sur le terrain de Sassuolo (1-2).

Les Laziali avaient pourtant rapidement ouvert la marque par Mattia Zaccagni après un bon travail de Pedro (6e). Mais ils ont ensuite été pris de vitesse par les Neroverdi (12e), emmenés par un trio d’attaquants internationaux italiens, qui a fait oublier Ciro Immobile et dû faire plaisir au sélectionneur, Roberto Mancini.

Gianluca Scamacca a touché le poteau (25e) avant que Domenico Berardi, avec son huitième but de la saison (63e), puis Giacomo Raspadori (69e), ne renversent la situation après la pause.