Un accord financier a été trouvé entre la Fédération française de football (FFF) et Corinne Diacre pour mettre fin au contrat de l’ex-sélectionneuse de l’équipe de France féminine, a-ton appris mardi auprès de son avocat, confirmant une information du quotidien L’Equipe.

Diacre, limogée le 9 mars de son poste de sélectionneuse mais qui était encore liée avec la FFF jusqu’en août 2024, touchera 870.000 euros, a indiqué à l’AFP Me Christophe Ayela. Cette somme correspond aux émoluments qui lui étaient dus jusqu’à la fin de son contrat, augmentés d’une année supplémentaire.

Elle comprend également " un pourcentage " sur les primes prévues en cas de titres des Bleues au Mondial de cet été et aux Jeux olympiques de Paris en 2024. " Corinne Diacre est soulagée par cet accord qui lui permet de tourner la page et de partir vers de nouveaux projets dans l’univers du football ", a déclaré à l’AFP Me Ayela.

" C’est un accord qui marque le respect qui lui est dû pour ses résultats sportifs en équipe de France. " L’avocat de Corinne Diacre a souligné que l’enjeu de la discussion avait été d’obtenir des " réparations supplémentaires pour l’atteinte à l’image ". " C’est ce qui a pris du temps dans la discussion et a été obtenu, a-t-il poursuivi. Il y a eu une campagne médiatique de trois joueuses et de Jean-Michel Aulas (chargé du football féminin au sein du Comité exécutif de la FFF, NDLR) qui l’a condamnée avant de l’avoir jugée. Cela méritait une réparation supplémentaire. "

Corinne Diacre, fragilisée par une fronde de trois des meilleures joueuses françaises (Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto, Kadidiatou Diani), qui avaient mis en cause, sans la nommer, ses méthodes de management, a été démise de ses fonctions de sélectionneuse de l’équipe de France féminine le 9 mars.

Elle a été remplacée par Hervé Renard, qui sera chargé de diriger les Bleues lors de la prochaine Coupe du monde (20 juillet-20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande) et aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. " Ce n’est jamais simple comme discussion parce que c’était juridiquement et émotionnellement complexe ", a observé Me Ayela. " Mais les deux parties ont été loyales. Je tiens à remercier le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, qui a géré ce dossier avec loyauté, mesure et humanité. Il a fait preuve de tact et d’intelligence. "

AFP

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