Le FC Barcelone, qui restait sur six victoires consécutives en Liga, a été sérieusement malmené à Francfort jeudi en quart de finale aller de Ligue Europa, d’où il a ramené un nul précieux 1-1 grâce à un but de Ferran Torres.

Trop passifs face à des Allemands survoltés, les hommes de Xavi ont certes encore leur destin en main, mais ils n’ont pas été à la hauteur de leur rôle de grands favoris de la compétition.

" On savait ce qui nous attendait ici, a admis le gardien barcelonais Marc Andre ter Stegen, nous pouvions et nous devions faire mieux, mais 1-1 c’est ok. "

D’entrée de jeu, les partenaires de ter Stegen ont souffert contre des adversaires entrés à 100 à l’heure dans le match, avec deux énormes occasions dans les dix premières minutes par Ansgar Knauff et Djibril Sow, le premier contré en corner et le second ne cadrant son tir.

Barcelone a toutefois progressivement pris le contrôle du milieu de terrain, pour finir la première période avec 66% de possession. Le joueur le plus en vue était alors Adama Traoré, intenable sur son aile droite (Ousmane Dembélé était sur le banc au coup d’envoi).

Une possession pourtant essentiellement stérile, puisque dans les mêmes 45 minutes, Francfort a tiré huit fois au but, contre deux fois seulement pour les Catalans.

Pénalty annulé

On sentait ce Barcelone friable. Et la vidéo lui a d’ailleurs évité de céder avant la pause. A la 38e minute, l’arbitre a sifflé un pénalty pour une faute du capitaine Sergio Busquets dans la surface, mais le directeur de jeu est revenu sur sa décision après avoir consulté son écran de bord de touche.

Le Barça a été puni de sa relative passivité au retour des vestiaires, lorsque Knauff a concrétisé un moment fort de Francfort un tir lointain tendu sous la barre (1-0, 48e).

La qualité des Barcelonais leur a toutefois permis de revenir au score, à la 66e minute. Frenkie De Jong, entré en jeu peu avant, a joué un une-deux avec Torres, qui a placé la balle dans le coin gauche du but, hors de portée de Kevin Trapp, l’ancien gardien du Paris SG (1-1).

Ce but n’a pas refroidi l’Eintracht, poussé par stade archi-comble heureux de retrouver ses joueurs à ce niveau après deux ans de huis clos total ou partiel. Les Allemands ont longtemps continué à mettre la pression et à menacer ter Stegen, leur compatriote dans les buts catalans.

Malgré un dernier quart d’heure plus dynamique, le Barça peut s’estimer chanceux de ramener un nul. Il lui faudra jouer à un autre niveau le 14 avril au retour pour ne pas se faire piéger et valider un ticket pour les demi-finales.

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