Sacré meilleur joueur du Championnat d’Allemagne, l’attaquant de Leipzig Christopher Nkunku trouve " flatteur " l’intérêt qu’il suscite sur le marché et " ne ferme aucune porte " pour son avenir, que ce soit à Leipzig voire au Paris SG, son " club de coeur ", a-t-il assuré lundi.

Auteur de 35 buts et 20 passes décisives en club cette saison toutes compétitions confondues, vainqueur de la Coupe d’Allemagne, Nkunku risque d’être l’un des joueurs les plus prisés du mercato estival, à deux ans de la fin de son contrat.

" C’est flatteur d’avoir les plus grands clubs du monde qui s’intéressent à moi, mais c’est aussi flatteur de savoir que le RB Leipzig fait tout pour me garder ", a réagi l’attaquant de 24 ans lundi au centre d’entraînement de l’équipe de France à Clairefontaine.

Mais " il y a des matches en sélection, on est encore en juin, je suis focalisé là-dessus. Le mercato n’est même pas ouvert, ce n’est pas mon objectif à présent ", a-t-il relativisé en conférence de presse.

Relancé plus spécifiquement sur l’intérêt qu’il porterait à un éventuel retour au PSG, son club formateur qu’il a quitté en 2019 avant de se révéler en Allemagne, l’international français a reconnu qu’il ne " ferm(ait) aucune porte ".

" Le PSG, c’est ma maison, mon club de coeur, je suis formé là-bas. Tout est possible dans le football ", a-t-il expliqué.

Mais l’hypothèse de rester au RB, qualifié pour la Ligue des champions et récent vainqueur de la Coupe d’Allemagne, existe dans l’esprit du joueur appelé pour la première fois chez les Bleus au mois de mars.

Et ce, même au sein d’une Bundesliga archi-dominée par le Bayern Munich, vainqueur des dix dernières éditions.

" Frustrant ? Non, je ne dirais Pas ça. Leipzig est un jeune club, il continue de grandir, on a remporté notre premier titre. Les titres, ça vient. On connaît le Bayern, c’est vrai qu’ils sont imposants sur l’Allemagne. Le RB Leipzig doit s’inspirer de ça pour gagner un jour le Championnat d’Allemagne ", a-t-il assuré à quatre jours de France-Danemark en Ligue des nations.