Le député Mohammad Raad, chef du groupe parlementaire du Hezbollah, est revenu à la charge samedi sur l’affaire de l’interpellation, lundi dernier, de l’archevêque maronite de Haïfa et de la Terre Sainte, Mgr Moussa el-Hage, au poste de la Sûreté générale de Ras Naqoura. « Il est nécessaire que nos partenaires (au sein du pays, ndlr) aient une crédibilité dans leur parcours et leurs prises de position, puisque la collaboration avec l’ennemi est une trahison nationale et un crime », a-t-il déclaré lors d’une cérémonie organisée par le Hezbollah en hommage à l’un de ses martyrs dans la husseiniyé de Ateit au Liban-Sud.
Le député a surtout dénoncé la solidarité dont a bénéficié Bkerké dans cette affaire, face à une arrestation qui n’est pas sans receler un message de menace politique du Hezbollah au siège patriarcal. Une solidarité exprimée par des personnalités chrétiennes et musulmanes, chiites et sunnites, mais que Mohammad Raad a voulu réduire à une dimension strictement confessionnelle. « Le collaborateur n’est pas représentatif de toute la communauté pour que la communauté s’insurge pour le défendre, il y a une dualité dans une telle attitude », a-t-il dit. « En tout état de cause, il nous faut tirer les leçons et préserver notre pays et nos citoyens, parce qu’il ne nous restera au final que nos partenaires nationaux et notre pays », a-t-il ajouté.
Pour Mohammad Raad, « la crise que nous vivons au Liban, en dépit de sa difficulté, est survenue dans un seul but, celui de nous ôter nos armes et nous pousser à renoncer au choix de la résistance ».
Parmi les personnalités qui se sont rendues à Dimane vendredi pour exprimer leur solidarité avec le patriarche maronite, l’uléma chiite sayyed Ali el-Amine (opposé au Hezbollah), venu exprimer son "appui aux positions souverainistes" de Bkerké, et le général Achraf Rifi, député de Tripoli ayant souligné que la lutte (menée par le camp souverainiste) ne revêt nullement un caractère chrétien ou musulman. "Il s’agit d’une lutte nationale par excellence, a-t-il déclaré. En 2004, le rassemblement de Kornet Chehwane avait au départ une connotation chrétienne puis il est devenu islamo-chrétien et a abouti au retrait syrien. Aujourd’hui, nous sommes à la veille d’une phase cruciale et historique qui nécessite que nous soyons main dans la main, chrétiens et musulmans, afin de nous tenir aux côtés de cette instance nationale (le patriarcat maronite) qui adopte constamment des positions nationales fondamentales".
Le député a surtout dénoncé la solidarité dont a bénéficié Bkerké dans cette affaire, face à une arrestation qui n’est pas sans receler un message de menace politique du Hezbollah au siège patriarcal. Une solidarité exprimée par des personnalités chrétiennes et musulmanes, chiites et sunnites, mais que Mohammad Raad a voulu réduire à une dimension strictement confessionnelle. « Le collaborateur n’est pas représentatif de toute la communauté pour que la communauté s’insurge pour le défendre, il y a une dualité dans une telle attitude », a-t-il dit. « En tout état de cause, il nous faut tirer les leçons et préserver notre pays et nos citoyens, parce qu’il ne nous restera au final que nos partenaires nationaux et notre pays », a-t-il ajouté.
Pour Mohammad Raad, « la crise que nous vivons au Liban, en dépit de sa difficulté, est survenue dans un seul but, celui de nous ôter nos armes et nous pousser à renoncer au choix de la résistance ».
Parmi les personnalités qui se sont rendues à Dimane vendredi pour exprimer leur solidarité avec le patriarche maronite, l’uléma chiite sayyed Ali el-Amine (opposé au Hezbollah), venu exprimer son "appui aux positions souverainistes" de Bkerké, et le général Achraf Rifi, député de Tripoli ayant souligné que la lutte (menée par le camp souverainiste) ne revêt nullement un caractère chrétien ou musulman. "Il s’agit d’une lutte nationale par excellence, a-t-il déclaré. En 2004, le rassemblement de Kornet Chehwane avait au départ une connotation chrétienne puis il est devenu islamo-chrétien et a abouti au retrait syrien. Aujourd’hui, nous sommes à la veille d’une phase cruciale et historique qui nécessite que nous soyons main dans la main, chrétiens et musulmans, afin de nous tenir aux côtés de cette instance nationale (le patriarcat maronite) qui adopte constamment des positions nationales fondamentales".
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