L’émissaire américain Amos Hochstein a tenu un court point de presse jeudi à l'aéroport de Beyrouth, quelques instants avant de prendre l'avion, pour réitérer - encore une fois - son optimisme: "Je suis très optimiste de l’avancement du dossier sur la délimitation de la frontière maritime. Les États-Unis sont déterminés à aboutir à une solution qui soit mutuellement satisfaisante pour les deux parties concernées. J'espère revenir bientôt avec une solution finale à ce dossier", a-t-il déclaré.
L’arrivée de l’émissaire américain chargé du dossier de la délimitation de la frontière maritime avec Israël, Amos Hochstein, jeudi à Beyrouth a suscité, comme à chacun de ses déplacements dans la capitale libanaise, un vrai engouement dans la presse libanaise. Cette visite express, qui a duré à peine trois heures, semble avoir été positive, à en croire les échos rapportés par des sources informées proches des trois pôles du pouvoir libanais, qui ont reçu successivement le médiateur américain.
M. Hochstein a donc débuté sa tournée vers midi au palais de Baabda, où il a rencontré le président Michel Aoun, afin de lui exposer les derniers développements relatifs aux négociations indirectes avec Tel-Aviv, et pour tirer au clair quelques points liés à la Ligne 23 (proposition officielle de l’État libanais). À l’issue de son aparté avec le chef de l’État, Amos Hochstein, arborant un grand sourire en direction des journalistes, a fait part de son optimisme et des progrès effectués sur la question de la frontière maritime, en promettant de donner plus de détails sur ses tractations de la journée une fois arrivé à l’aéroport.
Quelques instants plus tard, le diplomate américain était déjà à Aïn el-Tiné pour s’entretenir avec le président de la Chambre Nabih Berri. Cette réunion, contrairement à celle de Baabda, n’a duré qu’une poignée de minutes, sans commentaire de la part de M. Hochstein. Néanmoins, les médias libanais se sont empressés de révéler que le chef du mouvement Amal aurait rappelé à son invité "l’attachement du Liban à l’accord-cadre" et "sa détermination à exploiter la totalité des ressources présentes dans la zone économique exclusive libanaise", soulignant que le Liban demeurait catégorique sur ce point. "Israël ne pourra extraire du pétrole que si le Liban a aussi le droit de le faire", aurait-il relevé. De plus, M. Berri aurait aussi insisté sur "la nécessité d’une reprise des négociations indirectes à Naqoura sous l’égide de l’ONU et de la médiation américaine, conformément à l’accord-cadre".
Chez Mikati
En début d’après-midi, c’était au tour du Premier ministre Najib Mikati de recevoir Amos Hochstein. L'entretien s'est déroulé en présence du vice-président de la Chambre Elias Bou Saab, du directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, du directeur général de la présidence de la République Antoine Choucair, de la délégation américaine accompagnant M. Hochstein et du conseiller diplomatique de M. Mikati, Boutros Assaker. Même scénario qu’à Aïn el-Tiné, l’envoyé américain s’est abstenu de faire une déclaration à sa sortie du Grand Sérail. Cela n’a pourtant pas empêché la chaîne télévisée libanaise LBCI de rapporter que M. Hochstein aurait nié aux personnes présentes à la réunion que "la signature d’un accord sur la délimitation de la frontière maritime avec l’État hébreu soit tributaire des élections législatives israéliennes ou de la présidentielle libanaise". Une information qui reste toutefois à vérifier, puisque des indications contradictoires ont été relayées ces derniers jours dans la sphère médiatique libanaise, soulignant qu’aucun développement sur ce front n'aura lieu avant l'aboutissement des deux échéances précitées.
Quoi qu’il en soit, une fois les visites à la troïka libanaise achevées, et conformément à la promesse faite à la presse deux heures auparavant, Amos Hochstein a tenu un point de presse succinct à l'aéroport de Beyrouth, quelques instants avant de prendre l'avion, pour réitérer - encore une fois - son optimisme: "Je suis très optimiste au sujet de l’avancement du dossier sur la délimitation de la frontière maritime. Les États-Unis sont déterminés à aboutir à une solution qui soit mutuellement satisfaisante pour les deux parties concernées. J'espère revenir bientôt avec une solution finale à ce dossier", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, d’après des informations obtenues par Ici Beyrouth de diverses sources sécuritaire et diplomatique, la signature d’un accord sur la démarcation des frontières terrestres (avec Israël) ne se fera que lorsqu’un accord sur la délimitation de la frontière maritime sera presque achevée. "La démarcation des frontières terrestres est prête depuis 2017", affirme une source sécuritaire de haut rang. "Il s’agit maintenant de savoir si ces deux dossiers sont liés, sachant que des efforts sont en train d’être déployés par des forces locales, régionales et internationales pour que la conclusion de ces deux dossiers se fasse de manière simultanée, sous la forme d’un package deal, dans le cadre d’un règlement de la crise du Moyen-Orient", a-t-elle estimé.
Reste à savoir si ce cas de figure se concrétisera réellement et si l’éternel optimisme de M. Hochstein ne faillira pas face aux déclarations tempétueuses du Hezbollah.
L’arrivée de l’émissaire américain chargé du dossier de la délimitation de la frontière maritime avec Israël, Amos Hochstein, jeudi à Beyrouth a suscité, comme à chacun de ses déplacements dans la capitale libanaise, un vrai engouement dans la presse libanaise. Cette visite express, qui a duré à peine trois heures, semble avoir été positive, à en croire les échos rapportés par des sources informées proches des trois pôles du pouvoir libanais, qui ont reçu successivement le médiateur américain.
M. Hochstein a donc débuté sa tournée vers midi au palais de Baabda, où il a rencontré le président Michel Aoun, afin de lui exposer les derniers développements relatifs aux négociations indirectes avec Tel-Aviv, et pour tirer au clair quelques points liés à la Ligne 23 (proposition officielle de l’État libanais). À l’issue de son aparté avec le chef de l’État, Amos Hochstein, arborant un grand sourire en direction des journalistes, a fait part de son optimisme et des progrès effectués sur la question de la frontière maritime, en promettant de donner plus de détails sur ses tractations de la journée une fois arrivé à l’aéroport.
Quelques instants plus tard, le diplomate américain était déjà à Aïn el-Tiné pour s’entretenir avec le président de la Chambre Nabih Berri. Cette réunion, contrairement à celle de Baabda, n’a duré qu’une poignée de minutes, sans commentaire de la part de M. Hochstein. Néanmoins, les médias libanais se sont empressés de révéler que le chef du mouvement Amal aurait rappelé à son invité "l’attachement du Liban à l’accord-cadre" et "sa détermination à exploiter la totalité des ressources présentes dans la zone économique exclusive libanaise", soulignant que le Liban demeurait catégorique sur ce point. "Israël ne pourra extraire du pétrole que si le Liban a aussi le droit de le faire", aurait-il relevé. De plus, M. Berri aurait aussi insisté sur "la nécessité d’une reprise des négociations indirectes à Naqoura sous l’égide de l’ONU et de la médiation américaine, conformément à l’accord-cadre".
Chez Mikati
En début d’après-midi, c’était au tour du Premier ministre Najib Mikati de recevoir Amos Hochstein. L'entretien s'est déroulé en présence du vice-président de la Chambre Elias Bou Saab, du directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, du directeur général de la présidence de la République Antoine Choucair, de la délégation américaine accompagnant M. Hochstein et du conseiller diplomatique de M. Mikati, Boutros Assaker. Même scénario qu’à Aïn el-Tiné, l’envoyé américain s’est abstenu de faire une déclaration à sa sortie du Grand Sérail. Cela n’a pourtant pas empêché la chaîne télévisée libanaise LBCI de rapporter que M. Hochstein aurait nié aux personnes présentes à la réunion que "la signature d’un accord sur la délimitation de la frontière maritime avec l’État hébreu soit tributaire des élections législatives israéliennes ou de la présidentielle libanaise". Une information qui reste toutefois à vérifier, puisque des indications contradictoires ont été relayées ces derniers jours dans la sphère médiatique libanaise, soulignant qu’aucun développement sur ce front n'aura lieu avant l'aboutissement des deux échéances précitées.
Quoi qu’il en soit, une fois les visites à la troïka libanaise achevées, et conformément à la promesse faite à la presse deux heures auparavant, Amos Hochstein a tenu un point de presse succinct à l'aéroport de Beyrouth, quelques instants avant de prendre l'avion, pour réitérer - encore une fois - son optimisme: "Je suis très optimiste au sujet de l’avancement du dossier sur la délimitation de la frontière maritime. Les États-Unis sont déterminés à aboutir à une solution qui soit mutuellement satisfaisante pour les deux parties concernées. J'espère revenir bientôt avec une solution finale à ce dossier", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, d’après des informations obtenues par Ici Beyrouth de diverses sources sécuritaire et diplomatique, la signature d’un accord sur la démarcation des frontières terrestres (avec Israël) ne se fera que lorsqu’un accord sur la délimitation de la frontière maritime sera presque achevée. "La démarcation des frontières terrestres est prête depuis 2017", affirme une source sécuritaire de haut rang. "Il s’agit maintenant de savoir si ces deux dossiers sont liés, sachant que des efforts sont en train d’être déployés par des forces locales, régionales et internationales pour que la conclusion de ces deux dossiers se fasse de manière simultanée, sous la forme d’un package deal, dans le cadre d’un règlement de la crise du Moyen-Orient", a-t-elle estimé.
Reste à savoir si ce cas de figure se concrétisera réellement et si l’éternel optimisme de M. Hochstein ne faillira pas face aux déclarations tempétueuses du Hezbollah.
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